Céréales : le dynamisme à l’export soutient les prix
En augmentant de 300 000 t, à 8,8 Mt, ses prévisions d’exportations françaises de blé à destination des pays tiers, le conseil céréales de FranceAgriMer ne semble pas avoir fait preuve d’un excès d’optimisme. Le nouvel achat du GASC de 240 000 t porte à 1,54 Mt les ventes françaises à l’organisme égyptien, plaçant, de loin, la France comme le premier fournisseur de ce débouché ; ce qui atténue les moins bonnes performances de nos exportations vers l’Algérie que l’an dernier. Mais l’Algérie est aux achats.
La poursuite de la baisse de l’euro, à 1,17 $ hier, et l’absence de blé russe consolident la compétitivité du blé européen, français en particulier, sur le marché mondial. Ce malgré la fermeté des prix intérieurs, justifiée d’ailleurs par le bon courant d’export. Les attributions de certificats depuis le 1er juillet dans l’U.E sont en baisse de 600 000 t sur l’an dernier, à 15,3 Mt. Euronext, à la hausse, se désolidarise clairement d’un Chicago baissier pour tous les articles. Sur le marché physique, le blé est ferme mais relativement stable à 189 euros, rendu Rouen, tandis que l’orge fourragère affiche une tendance très soutenue à 174 euros, rendu Rouen. Bien que barré à l’export sur le sud communautaire par l’origine ukrainienne, le maïs bénéficie encore du courant intérieur et se maintient à 147 euros FOB Rhin. Le colza est stable à 358 euros FOB Moselle.