Céréales : blé stable, orge et maïs actif à l’export
Hier, le Conseil céréales de FranceAgriMer a réduit une fois encore ses objectifs d’exportations de blé tendre vers les pays tiers de 300 000 t, les ramenant à 11 Mt, ce qui a pour effet d’accroître la prévision de stock de fin de campagne de quelque 240 000 t, franchissant ainsi le cap des 6 Mt. Pourtant les chargements dynamiques dans nos ports atteignent au 1er février (7 mois de campagne) 5,5 Mt, 5 % de mieux que l’an dernier, même date (158 000 t ont été embarquées à Rouen du 11 au 17 février). Mais les difficultés sanitaires rencontrées avec l’Egypte font craindre que ce débouché ne comble pas les espoirs mis en lui. On suivra attentivement le nouvel appel d’offres lancé ce jour. En revanche, bonne surprise pour l’orge avec la réévaluation de 500 000 t des prévisions d’exportations vers les pays tiers, à 3,9 Mt. La défection des acheteurs chinois a été largement compensée par d’autres débouchés. Au 1er février, 3 Mt d’orge avaient été chargées dans les ports français, soit 74 % de plus que l’an dernier. Ce fort courant d’export permet d’alléger de 245 000 t un report qui reste néanmoins copieux, à 1,75 Mt. Une hausse des prévisions de ventes à l’amidonnerie et à l’U.E ont permis de réviser en baisse de 150 000 t le stock de maïs, qui bénéficie actuellement d’un bon courant, par camion, vers le Nord U.E à 136 €, départ E et L. Sur le physique, les prix se tiennent, notamment en orge, plus active, à 139 €, rendu Rouen et les primes s’améliorent un peu en blé coté 144 € sur Rouen.