Céréales : activité portuaire soutenue
Les tirages ont retrouvé pour la période du 4 au 10 février un niveau plus normal que le record de la semaine passée, avec 626 000 t, soit quand même le double de l’an dernier. Depuis le début de la campagne, le montant des certificats atteint 19 Mt, contre 18,5 Mt il y a un an. Depuis juillet, les certificats d’orge atteignent 5,5 Mt contre 4,90 Mt un an plus tôt. Les chargements dans les ports français confirment l’importance des exports ; 194 500 t de blé tendre ont été chargées à Rouen pendant la période du 4 au 10 février (dont 38 600 t de blé fourrager à destination de la Thaïlande) et 92 600 t à La Pallice. Par ailleurs, le Maroc lance un appel d’offres de 350 000 t de blé tendre d’origine UE. Malgré cette intense activité export, les prix du blé se détendent un peu avec le raffermissement de l’euro et une prise en compte plus réaliste de l’abondance des disponibilités. Le blé meunier rendu Rouen cote 176 €, le fourrager se maintient fermement à 170 €. Les chargements d’orge à destination de la Chine ne se démentent pas ; 38 600 t ont été embarquées à Rouen, à 174 € rendu. Le maïs résiste à la baisse de Chicago, après le rapport USDA, mais reste sur des bases faibles, à 144 € FOB Rhin. Le colza se stabilise avec le raffermissement du prix du pétrole et une hausse du soja à Chicago. L’accord trouvé hier sur un cessez le feu en Ukraine, n’a pas convaincu pleinement les opérateurs et le marché n’y a pas réagi.