Finances
Ce que cache la baisse de l’indice boursier des industries agroalimentaires françaises
Les entreprises cotées françaises de l’agroalimentaire participent à la glissade générale des indices boursiers (tous secteurs confondus), entamée au premier trimestre. Mais pas toutes, observe Unigrains.
Les entreprises cotées françaises de l’agroalimentaire participent à la glissade générale des indices boursiers (tous secteurs confondus), entamée au premier trimestre. Mais pas toutes, observe Unigrains.
L’IAA 80 est l’indicateur économique d’Unigrains constitué des capitalisations boursières de 80 entreprises cotées de 13 pays d’Europe occidentale (de plus de 50 millions d’euros de capitalisation boursière). Ces capitalisations boursières sont exprimées en multiples d’Ebitda.
Les aliments, plus solides que les boissons au 2e trimestre 2022
Le bilan boursier établi à juin 2022 par Unigrains montre que « l’effet de base post-covid » s’efface au deuxième trimestre 2022 pour les entreprises agroalimentaires, les boissons résistant moins bien que les aliments. Ces derniers bénéficient notamment de la confiance des investisseurs en Danone et Unilever.
Le poids de Danone
Le FR12, sous-indicateur des 12 valeurs françaises*, a rejoint au second trimestre 2022 son plus bas niveau de la crise sanitaire (du 2e trimestre de 2020). Cependant le facteur principal de la chute est, selon Unigrains, la correction des actions survalorisées Pernod Ricard et Rémy Cointreau. En fait, 58% des valeurs du FR12 sont en croissance au 2e trimestre 2022, dont Danone (+4%), valeur qui représente à elle seule un tiers de l’indicateur des valeurs françaises. La stratégie "New Danone", présentée en mars, semble convaincre.
* Par ordre décroissant de capitalisation boursière : Pernod-Ricard (55,133 milliards d’euros), Danone, Rémy-Cointreau, LDC, Savencia, Bonduelle, Laurent-Perrier, Vranken Pommery, Marie Brizard, Fleury Michon, Advini, Tipiak (60 millions d’euros).