Bovins : peu d’évolutions à l’horizon
Gros bovins : La filière ne mise pas sur un net regain de dynamisme de la consommation française de viande bovine. Le calendrier (deuxième partie du mois, soldes, fermeture des collectivités, ralentissement des achats des premiers vacanciers...) et dans une moindre mesure la météo, ne sont pas de nature à stimuler la fréquentation des magasins. L’abattage découpe devrait par conséquent rester prudents dans ses achats, s’approvisionnant a minima pour faire tourner ses outils. De quoi inciter les industriels à maintenir leur pression sur les prix du vif.
Veaux : La fermeté devrait se prolonger ces prochains jours pour les petits veaux français, l’offre n’étant pas attendue plus étoffée, comme souvent en cette saison. Le niveau des prix sera avant tout déterminé par la qualité présentée, car du côté de la demande, aucun réveil ne semble envisageable, faute d’embellie pour la filière veau de boucherie. La saison n’étant pas propice à la consommation, les sorties d’ateliers devraient rester limitées, diminuant d’autant les besoins des intégrateurs.
Ovins : Le marché de la brebis pourrait rester tonique à court terme. Comme chaque année, la saison estivale stimule les ventes à l’Italie comme la demande pour les produits de fabrications (merguez). A noter que l’arrivée du Ramadan pourrait aussi soutenir les échanges. L’offre sur les marchés en vif étant stable à baissière, les prix pourraient rester fermes ces prochains jours.