Bovin maigre : commerce plus difficile
Gros bovins : Le manque d’entrain sur le marché des bovins de boucherie incite peu les éleveurs et les engraisseurs à se porter à l’achat sur le marché domestique du bovin maigre. En génisses comme en vaches de réforme, les tarifs se maintiennent dans l’ensemble, soutenus par des apports mesurés. Pour les broutards, les cours oscillent entre stabilité et légère baisse, pénalisés par une demande ralentie, notamment à l’export, en raison du 1er mai férié, en Espagne et en Italie.
Veaux : En petits veaux laitiers, la prudence des intégrateurs persiste à l’achat. Des écarts de prix conséquents se maintiennent entre les marchandises de bonne conformation et les veaux plus ordinaires. Les ventes de sujets très jeunes ou maigres restent difficiles.
Ovins : Le commerce de la viande d’agneau se révèle calme cette semaine, autant en zone C —malgré le retour des vacances— que dans les autres régions. La demande se tourne volontiers vers les épaules, au détriment des gigots, plus recherchés avant les fêtes de Pâques. Les tarifs se maintiennent dans l’ensemble. Les opérateurs attendent un petit réveil des ventes avec le retour prévu du beau temps en fin de semaine.