Blé : remontée des primes
La filière compte sur le dynamisme des exportations pour réduire les lourdes disponibilités en blé tendre. Les livraisons à l’Algérie ont jusqu’alors assuré le débouché majoritaire hors UE, et l’espoir d’accélération des exportations pays tiers repose sur la diversification des clients. Le nouvel échec du blé français dans l’appel d’offres égyptien, hier, emporté par les Russes (180 000 t) et les Roumains (60 000 t), révèle encore une trop courte marge de compétitivité de l’origine France pour cette destination. Les attributions de certificats d’exportation qui avaient retrouvé, la semaine dernière, le rythme hebdomadaire de 2014, à plus de 600 000 t, sont retombées à 415 000 t. Néanmoins, la remontée des primes par rapport à la semaine dernière (- 6,50 € rendu Rouen en début de semaine, pour revenir à -8 € hier) et les achats de physique par les exportateurs indiquent un certain optimisme. On a noté une petite activité en blé fourrager sur l’intérieur avec des primes en rapproché de -20 à -22 €, selon les départs, une demande sur laquelle ne peut pas compter l’orge consacrée au portuaire ; les FAB bretons trouvent largement de quoi se fournir avec l’abondante production locale. Le maïs, soutenu par les faibles perspectives de disponibilités enregistre une légère hausse des primes pour coter 165 € FOB Rhin, en rapproché. Le colza a suivi la baisse du soja, inspirée par celle du pétrole ; mais ce dernier s’est redressé et pourrait être suivi par les oléagineux.