Bisphénol A : peu de substituts identifiés
L’Anses (agence nationale de sécurité sanitaire) a reçu peu de contributions identifiant des substituts possibles au bisphénol A, a estimé la semaine dernière devant la presse Marc Mortureux, dg de l’Agence. L’Anses doit délivrer en mars un rapport sur les substituts. Un grand nombre de travaux sont en cours pour évaluer les dangers et le risque l’exposition au bisphénol, a signalé le DG, selon qui des valeurs de référence pourront être validées à l’automne. En septembre dernier, l’Anses avait rendu publics deux rapports, l’un sur la substance elle-même et l’autre sur ses usages, et recommandait de moins exposer deux populations sensibles a priori à ce perturbateur endocrinien : les nourrissons et femmes enceintes.