Baisse confirmée des abattages de poulet
Volaille : Sur les onze premiers mois de l’année, la production française de volailles a reculé de 3,9 % à 850 237 têtes, selon Agreste, et de 3,3 % à 1 510 991 téc. En cause, une baisse de l’activité en poulet et en canard. 697 822 poulets ont été abattus sur cette période, soit 3,1 % de moins en un an, pour 947 084 téc produites (-2,1 %). En canard, la moindre activité reste corrélée à l’effondrement des abattages de canards à gaver (-27,1 % à 24 442 têtes) mais aussi aux moindres volumes de canards à rôtir (-2,3 % à 34 384 têtes). Des baisses qui ne sont pas compensées par le rebond du poids moyen des carcasses. A l’inverse, la filière dinde affiche un certain tonus. 40 441 têtes ont été abattues, soit quasiment autant qu’en 2015 (-0,3 %). Une tendance qui se traduit par une hausse de la production de viande de 3 % à 319 113 téc, du fait de l’augmentation de 3,3 % du poids moyen à 7,9 kg.
Œufs : La semaine a commencé dans le calme pour l’œuf français. Les détaillants et les grossistes restaient prudents dans leurs achats, commençant seulement à faire le point quant à la fréquentation des points de vente du week-end. S’ils étaient en mesure de passer des commandes de réassort, celles-ci ne se concrétisaient pas encore. Or, en parallèle, l’offre était stable voire progressait en calibre M, d’où des surplus qui persistaient voire augmentaient. De quoi laisser les cours sous pression.
Deux tendances en Europe, la baisse saisonnière se poursuit dans le Nord. La demande est calme pour une offre suffisante. L’Espagne semble résister, malgré le férié du 6 janvier. Une tendance à rapprocher d’une activité export régulière comme à une spéculation des opérateurs avec l’éventuelle ouverture du marché sud coréen à l’Espagne.