Agronutris lève 100 M Eur pour industrialiser sa production de protéines à base d'insectes
Spécialisée dans l'élevage et la transformation d'insectes pour l'alimentation, Agronutris annonce une levée de 100 millions d'euros, dont 50 millions en fonds propres, afin de déployer à Rethel sa première unité industrielle et de financer l'implantation d'un second site.
Spécialisée dans l'élevage et la transformation d'insectes pour l'alimentation, Agronutris annonce une levée de 100 millions d'euros, dont 50 millions en fonds propres, afin de déployer à Rethel sa première unité industrielle et de financer l'implantation d'un second site.
Agronutris vient de lever 100 millions d'euros, dont 50 millions en fonds propres notamment auprès du fonds Société de Projets Industriels, géré pour le compte de l'Etat par Bpifrance dans le cadre du programme d'investissements d'avenir, et Mirova, l'affilié de Natixis Investment Managers dédié à l'investissement durable.
Cédric Auriol, co-fondateur et Directeur général d’Agronutris, ajoute : " Cette levée de fonds nous donne les moyens d’entamer une nouvelle étape de notre développement, mais c’est aussi une reconnaissance du chemin parcouru par l'entreprise ces 10 dernières années. Elle ponctue une année très faste pour Agronutris où nous avons notamment été la première entreprise autorisée en Europe à commercialiser des insectes en alimentation humaine ".
Neuf sites de production à l'horizon 2029
La société de biotechnologie spécialisée dans l'élevage et la transformation d'insectes pour l'alimentation veut ainsi déployer à Rethel, dans les Ardennes, sa première unité industrielle d'ici fin 2022 et de financer l'implantation d'un second site de plus de grande envergure.
Les deux premiers sites auront une capacité de conversion de 280 000 tonnes par de bio-résidus de l'agro-industriel agricole, qui nourriront les insectes, et permettront la création de 200 emplois dans le grand-Est et au centre de recherche situé en Occitanie.
La société ambitionne de déployer neuf sites de production à horizon 2029 avec une capacité annuelle cumulée de conversion de 1,5 million de tonnes de bio-résidus.
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