3 points clés de la production et des exportations de la Nouvelle-Zélande en bovins, ovins et lait
En viande bovine et ovine, en produits laitiers, la grande majorité de la production néo-zélandaise est exportée dans le monde entier. Le bureau de promotion britannique de l'agriculture (AHDB) a fait le point.
En viande bovine et ovine, en produits laitiers, la grande majorité de la production néo-zélandaise est exportée dans le monde entier. Le bureau de promotion britannique de l'agriculture (AHDB) a fait le point.
Historiquement, la Nouvelle-Zélande est un partenaire commercial crucial en viande bovine, ovine, porcine, en porc, en produits laitiers, en blé et orge. Dans toutes ces filières, la production dépasse largement la consommation intérieure et est majoritairement exportée dans le monde entier.
- En produits laitiers
Environ 95% de sa production trouve des débouchés à l’export. Et près du tiers (32%) de ces exportations sont destinées à la Chine, selon un point réalisé par AHDB (Agriculture and Horticulture Development Board). Parmi les autres partenaires commerciaux clés, figurent également l’Australie, et divers marchés asiatiques, dont la Malaisie, l’Indonésie et le Japon.
Ce sont les poudres de lait entier qui tiennent le haut du panier en valeur. Elles représentent plus de la moitié (environ 54%) de la valeur totale des exportations de produits laitiers de la Nouvelle-Zélande. Après la Chine, les Emirats arabes unis et d’autres marchés asiatiques restent les principaux clients. Les exportations de beurre et de fromage sont également importantes, totalisant respectivement 1,7 milliard de livres sterling et 1,0 milliard de livres sterling par an (moyenne 2018-2020).
- En viande bovine
La Nouvelle-Zélande est l’un des 10 premiers exportateurs mondiaux. Au cours des dernières décennies, la part de ses exportations a augmenté pour atteindre plus de 90% de la viande bovine produite. Deux raisons à cela : un secteur néo-zélandais de la viande rouge axé sur les exportations et orienté par les demandes des consommateurs, et une augmentation constante de la production de viande bovine en raison d’un cheptel laitier en expansion. Environ 70% de la production bovine néo-zélandaise provient désormais du troupeau laitier.
Si les Etats-Unis étaient historiquement la principale destination du bœuf néo-zélandais, la Chine est devenue cruciale pour le pays. En 2019, les exportations néo-zélandaises de bœuf frais/congelé vers la Chine ont dépassé celles vers les États-Unis pour la première fois, mais ont chuté en 2020. La Nouvelle-Zélande vend la plus grande proportion de son produit à ces deux marchés, qui représentaient environ 72 % du total des exportations en 2020.
- En viande ovine
La situation est différente puisque la production est en baisse depuis les années 1980, relève AHDB. La production était alors supérieure à 600 000 tonnes, alors qu'elle est actuellement d'environ 450 000 tonnes (moyenne 2018-2020). La consommation sur le territoire néo-zélandais a également fortement chuté. Selon les données de l'OCDE, la consommation de viande de mouton en Nouvelle-Zélande est passée d'environ 30 kg par habitant en 1990 à un peu plus de 3 kg par habitant en 2020.
Trois raisons probables à cette déconsommation :
- L’augmentation de la consommation intérieure d'autres protéines, comme le porc et la volaille
- La suppression des subventions en Nouvelle-Zélande, entraînant une baisse de la production. Les moutons ont cédé la place aux produits laitiers dans les zones les plus productives
- La hausse des prix sur le marché intérieur car l’agneau a fait une poussée majeure à l’export (environ 98 % de la production d'agneau en Nouvelle-Zélande est désormais exportée).