La Coopération agricole présente son plan pour la souveraineté alimentaire
L’organisation représentative des coopératives agricoles françaises et de leurs filiales industrielles s'interroge sur la capacité du pays à couvrir ses besoins d’aujourd’hui et de demain. Son rapport sur la souveraineté alimentaire présente des pistes.
L’organisation représentative des coopératives agricoles françaises et de leurs filiales industrielles s'interroge sur la capacité du pays à couvrir ses besoins d’aujourd’hui et de demain. Son rapport sur la souveraineté alimentaire présente des pistes.
« Si nous voulons retrouver notre puissance productive et notre compétitivité agricole et agroalimentaire, nous devons faire le choix de la cohérence en inscrivant davantage nos activités dans une logique de croissance, du local à l’international », déclare Dominique Chargé, président de La Coopération agricole, en introduction du rapport « Souveraineté alimentaire de la France et de l’Europe : bâtissons demain ». L’organisation a publié ce rapport de 50 pages, téléchargeable, ébauché pendant le premier confinement, mars 2020, en raison de l'épidémie de coronavirus.
Le rapport constate la dépendance croissante de la France à l’égard des importations et compare sa situation à celles du Royaume-Uni, de l’Italie et des Pays-Bas. La Coopération agricole propose de faire le point sur les besoins en évolution de la société française. Dénonçant l’insuffisance de l’investissement, elle propose des pistes d’action comme de « construire une marque France plus forte ». Elle préconise une « planification alimentaire nationale » sur laquelle les coopératives pourront aligner leurs plans stratégiques de filières.
Le rapport énonce douze propositions pour rétablir la souveraineté alimentaire nationale. Parmi celles-ci : une gestion des risques sécurisée pour les filières ; consolider le plan abattoirs, renforcer les fonds propres des coopératives.