La situation pourrait se poursuivre jusqu'en 2022
Volaille : la hausse des prix de l’aliment se poursuit
En octobre, la hausse du prix du blé s’est traduite par un nouveau raffermissement du coût de production liée à l’aliment des volailles. Une augmentation tempérée par le repli des cours du maïs lissés sur trois mois (-2,4 % par rapport à septembre), des tourteaux de soja (-0,9 %), de tournesol (-2,1 %), de la pulpe de betterave (-5,7%) et le maintien de la luzerne.
A noter qu’en octobre, les cours des acides aminés ont également fortement progressé. En cause, la réduction de l’offre mondiale à la suite de la hausse des prix du maïs et la baisse de la production dans les usines chinoises. L’augmentation est aussi liée à la flambée des coûts du transport maritime.
Les indice des coûts de l’aliment calculés par l’Itavi pour toutes les espèces de volaille ont ainsi poursuivi leur progression entre septembre et octobre de 2,4 % pour le poulet standard, 2,5 % pour la dinde,4,8 % pour le canard gras, 4 % pour le canard à rôtir, 1,1 % pour la pintade, 1,9 % pour la poule pondeuse et 0,2 % pour le lapin.
De nouvelles augmentations ne sont pas à exclure jusqu’en début d’année 2022 en lien avec la hausse des cours des matières première agricoles courant novembre et en prévision des faibles stocks mondiaux et de la forte demande planétaire.