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Interview croisée
« Remettons l’art au cœur des fermes pour changer la représentation de l’agriculture »

Une étude de près de 80 œuvres de la Renaissance à nos jours menée par Viarte pour Hectar permet de comprendre comme s’est formé l’image de l’agriculture. Résidences d’artistes à la ferme, Goncourt des lycéens agricoles, formation des futurs agriculteurs à la narration… Les initiatrices de l’étude, Claudia Ferrazzi et Audrey Bourolleau, livrent leurs idées pour faire des ponts entre Art et Agriculture pour une image plus positive des métiers du secteur agricole.

Claudia Ferrazzi, fondatrice et PDG de Viarte, et Audrey Bourolleau, cofondatrice et directrice d’Hectar.
Claudia Ferrazzi, fondatrice et PDG de Viarte, et Audrey Bourolleau, cofondatrice et directrice d’Hectar.
© Viarte

Une étude inédite réalisée par le cabinet Viarte, qui vise à enrichir le monde de l’entreprise des apports de l’art, sera présentée le 10 octobre par Hectar, son commanditaire, à ses partenaires et ses 150 porteurs de projets agricoles. L’analyse de près de 80 œuvres montre que l’image de l’agriculture a relativement peu évolué au fils des siècles dans l’art avec un arc narratif fort autour du conflit entre modernité et tradition. Depuis peu des nouveaux profils d’artistes, issus du monde agricole, voire des agriculteurs eux-mêmes (à travers des vidéos postées sur les réseaux sociaux) cherchent à montrer un visage plus réaliste de l’agriculture. Claudia Ferrazzi, fondatrice de Viarte, et Audrey Bourolleau, fondatrice d’Hectar, expliquent dans une interview croisée comment rapprocher le monde de l’Art de l’agriculture pourrait permettre de résoudre le manque de représentation positive qui contribue au mal-être agricole.

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Réussir : D’où est née l’idée de faire cette étude sur les représentations des visages de l’agriculture de la Renaissance à nos jours dans les Arts ? Combien d’œuvres avez-vous étudiées ?

Audrey Bourolleau : Depuis sa création, à Hectar nous réfléchissons sur l’attractivité des métiers du secteur agricole et nous nous sommes rendu compte que l’on manquait de rôles modèles, d’images positives de l’entrepreneuriat agricole. Je connaissais Claudia pour avoir travaillé avec elle à l’Elysée (ndlr : Audrey Bourolleau et Claudia Ferrazzi ont toutes les deux été conseillères d’Emmanuel Macron entre 2017 et 2017, l’une à l’agriculture l’autre à la culture et à l’audiovisuel) et je connaissais son travail autour de l’assurance, avec Viarte. Je me suis dit que ce serait intéressant de regarder par le prisme de l’art d’où vient cette absence d’image positive de l’agriculture

Nous avons analysé 76 œuvres des Moissonneurs de Pieter Bruegel aux photos de Thibaut Duchenne

Claudia Ferrazzi : Chez Viarte, notre cœur de métier est de remettre l’art au cœur du village, afin que les gens s’en servent pour répondre à leurs questions quotidiennes. On s’intéresse à la création artistique par tous ses moyens (les arts plastiques, la littérature, la BD, la musique, le cinéma, les séries, le théâtre…). Pour cette étude, nous avons analysé 76 œuvres dans tous les champs de la création, en partant du tableau Les Moissonneurs de Pieter Bruegel (de 1565) jusqu’à nos jours, avec des expressions très contemporaines comme la photo utilisée par ce jeune agriculteur, Thibaut Duchenne, ou encore quelques ouvrages de la rentrée littéraire 2024.

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Réussir : Vous montrez que deux visions, la traditionnelle et la nouvelle, s’affrontent tout au long de l’histoire de l’art, j’imagine que cela ne vous a pas étonné. Vous identifiez aussi la place accordée aux nouvelles générations dans l’art avec trois profils : les héritiers, les révoltés, et les déterminés. Est-ce, selon vous, assez réaliste de la réalité dans les changements de génération agricole ?

Audrey Bourolleau : Le conflit entre tradition et modernité, on pouvait effectivement s’y attendre, mais c’est quand même intéressant de voir que cela ressort à chaque fois dans les récits, de Jean de Florette au film As Bestias. Et la modernité est toujours incarnée par la personne qui vient de l’extérieur de la cellule familiale. Ce qui renvoie à la tendance que l’on appelle des Nima (Non issus du monde agricole). 

La modernité est toujours incarnée par la personne qui vient de l’extérieur de la cellule familiale

Claudia Ferrazzi : Quelle que soit la connotation, positive ou négative, le récit se déroule autour de ce conflit entre modernité et tradition, avec une issue positive quand les modernes trouvent des solutions ou négative quand les modernes se font écraser par un système qu’ils n’arrivent plus à supporter. L’arc narratif est très stable au fil du temps. Là où il y a des happy end, c’est ce qui nous intéresse au fond, c’est là où les protagonistes trouvent dans ce conflit des marges de liberté, qui souvent passent un peu par de la solidarité, notamment dans les œuvres étudiées les plus récentes. Je pense notamment à ces trois agricultrices, voisines de marché, dans la BD « Il est où le patron ? ». Ce schéma narratif nous intéresse énormément car il rejoint aussi le combat d’Audrey sur l’entrepreneuriat avec le besoin pour avoir une marge de liberté de retrouver un espace, qui est l’espace de l’entreprise. 

On a été bercés par le récit du conflit entre modernité et tradition dans l’agriculture

Audrey Bourolleau : Aujourd’hui nous sommes encore dans ce conflit entre modernité et tradition. Ce qui m’intéresse c’est de dépassionner en disant qu’avec l’entrepreneuriat on choisit son type de ferme. Or on a été bercés par ce récit-là du conflit. La question est : est-ce qu’il y a de la place pour donner vie à de nouvelles formes de récits moins dans ce clivage-là ? Ce n’est pas qu’Hectar qui aura la réponse. Sur ce sujet, il faut aussi une mobilisation des acteurs de la chaîne de valeur. Nous avons des marques qui peuvent retravailler ces récits. Je pense notamment aux grandes coopératives. On peut aussi faire appel à la création, on n’a pas encore de grande émission de TV sur le sujet par exemple.

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Réussir : Pour revenir à l’image des nouvelles générations dans l’art, chez Hectar vous poussez plus quel profil : les héritiers, les révoltés, et les déterminés ? Un profil vous intéresse-t-il plus particulièrement comme celui des déterminés, avec le personnage de Mathilde Seigner dans le film une Hirondelle a fait le printemps ou celui de Mathieu Amalric dans Amour d’Enfance ?

Claudia Ferrazzi : D’un point de vue purement artistique l’image du révolté à travers la photographie du jeune homme en colère (de Paul Strand en 1951) qui frôle la perfection est pour moi la plus belle ! Mais ce n’est peut-être pas le meilleur pour toi peut-être Audrey ?

Audrey Bourolleau : Les trois profils existent encore comme le montrent les travaux de François Purseigle. Dans la transmission, on observe une consolidation des fermes familiales, avec des profils plutôt d’héritiers. Le profil révolté se situe plus sur des modèles alternatifs, de transition forte. Le déterminé est effectivement plus le profil sur lequel on s’est positionnés.

Claudia Ferrazzi : On observe aussi le profil de l’épuisé : le moderne qui n’y arrive pas. Ce ne sont pas les œuvres les plus gaies mais on les a prises en compte aussi. 

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Réussir : L’étude des œuvres montre effectivement souvent un conflit entre deux visions de l’agriculture, deux générations ou la ville et la campagne, conflit qui épuise et peut conduire au mal-être des agriculteurs, l’art peut-il aider à réconcilier ces mondes ?

Audrey Bourolleau : Complètement, on en est convaincus. Après la crise agricole, qui continue d’ailleurs, c’est intéressant de se questionner par les arts. C’est un moment opportun pour prendre de la hauteur sur des supports existants qui font partie de notre histoire. J’avais l’impression que le clivage était monté en puissance mais en fait l’étude nous montre que le sujet du clivage en agriculture est ancien. Cela permet en fait d’apaiser et de se dire qu’est-ce qu’on fait de ce clivage. 

Claudia Ferrazzi : On va essayer de susciter le débat le 11 octobre en présentant notre étude chez Hectar. Ce qui est important dans ce qui ressort c’est que l’agriculteur est entouré. Ce qui nous fait plaisir c’est que l’on commence aussi à avoir des histoires très diversifiées. Il y a 20 ans, surtout dans le cinéma et l’audiovisuel, les histoires tournaient surtout autour de Paris et des grandes villes. On commence à voir des histoires qui viennent d’agriculteurs ou de fils d’agriculteurs. Les profils des artistes qui racontent ces histoires se diversifient. C’est super intéressant. Quel est le pas supplémentaire à faire pour intégrer plus de regards dans des mondes agricoles modernes ? Comment diversifier encore plus les profils de ceux qui racontent ces histoires-là ? On change de sociologie, on voit de nouveaux scénaristes par exemple qui sont souvent des gens qui ont vécu à la ferme, qui y ont passé leur enfance ou s’y réinvestissent. Quelqu’un qui aurait fait la Fémis (école prestigieuse sur les métiers de l’image et du son, ndlr) et qui vit à la ferme, il y a 15 ans j’aurais eu du mal à le trouver. Maintenant il y en a de plus en plus.

Réussir : Aujourd’hui on voit effectivement de nouvelles générations agricoles s’emparer de l’art, la photographie comme Thibaut Duchenne, le cinéma, avec Edouard Bergeon, ou la vidéo (avec le développement de youtubeurs agricoles, mais est-ce de l’art ?) pour exprimer leur réalité. Pourquoi ? Ils ne se retrouvaient pas dans l’image qu’on leur renvoyait ? 

Claudia Ferrazzi : Vous ouvrez un thème très vaste. On a une énorme difficulté dans la culture à sortir d’un monde qui s’est professionnalisé au point d’être de plus en plus dans l’entre-soi. Or le public baisse, vieillit au théâtre et au cinéma, le challenge aujourd’hui est bien de mettre la création à la disposition de questions de vie, à la portée de chacun d’entre nous. Ca ne concerne pas que la création contemporaine agricole. C’est plus général. Nous cherchons des modalités d’expression artistique qui ne soient pas à ce point codifiées au risque d’exclure la grosse partie de la population.

Audrey Bourolleau : Je trouve que la réponse des Youtubeurs c’est effectivement de dire : « on peut aujourd’hui être son propre média par l’interface des réseaux sociaux et on a envie de donner une image de notre métier proche de la réalité ». Ca a fait beaucoup de bien.

La réponse des youtubeurs agricoles a fait beaucoup de bien

Ces agriculteurs sont surement dans les profils déterminés. Ce n’est pas une partie de plaisir, ils sont souvent challengés, mais ils répondent toujours avec beaucoup d’énergie, je trouve que c’est super. Je le vois aussi par les femmes, via Farm’Her : elles ont envie de donner cette image là pour montrer qu’être femme et entrepreneur agricole c’est possible. Notre but est aussi d’impliquer les coopératives, les marques qui ont des moyens de communiquer et de s’engager pour mettre en avant ces différents profils.

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Réussir : Mais peut-on qualifier d’artistiques ces formes d’expression ?

Claudia Ferrazzi : De notre côté, notre responsabilité est de dire qu’il y a des formes immédiates d’expression comme Thibaut Duchenne provenant d’agriculteurs qui ont envie de s’exprimer et ne retrouvent pas la modernité dans des œuvres plus classiques. Mais on souhaite quand même tirer les formes d’expression vers le haut, car on est convaincus que c’est par la qualité, qui demande un vrai travail, qu’on s’exprime le mieux. Nos photos de vacances ne sont pas des photos artistiques. On veut que la création soit à la portée de tout le monde, mais en tirant vers le haut pour que ce soit de la création qui a sa place dans la grande création et va rester.

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Réussir : Une constance dans la représentation de l’agriculture dans l’art est de montrer un métier de résilience, de fatigue, de la labeur…Est-ce que cela ne nuit pas aujourd’hui à créer de nouvelles vocations, à encourager les enfants d’agriculteurs à reprendre ?

Audrey Bourolleau : C’était un peu l’idée de ce travail, de se dire ok on hérite de ça mais comment dans un monde en tension d’emploi on arrive à être vecteurs d’une image plus positive.

Claudia Ferrazzi : Je ne suis pas d’accord. Dans le film Roxane par exemple, le fermier veut garder ses poules et crée un buzz en recherchant un moyen de visibilité. Il va faire des vidéos dans lesquelles il lit Cyrano à ses poules. Il va finir par passer par la création d’artistique. Dans les derniers récits, depuis une dizaine d’années, on cherche à rentrer dans une nouvelle forme de modernité, même un peu comique. C’est lié à l’arrivée de nouveaux profils dans les écoles du cinéma. On le voit aussi en bandes dessinées ou en littérature avec des auteurs comme Eric Fottorino, Serge Joncour, à la fois très reconnus dans le monde littéraire et très acceptés par le monde agricole car ils montrent le vrai monde agricole, et s’éloignent de la caricature. C’est une vraie évolution.

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Audrey Bourolleau : C’est récent effectivement. Nous on veut inciter à ça notamment au niveau de l’Enseignement agricole, en remettant de l’art. On se demande aussi si les résidences d’artistes sont assez investies dans le monde agricole. Un lycée agricole du Pays-Basque a par exemple accueilli des artistes en résidence. On voudrait arriver à se faire rencontrer ces deux mondes. On voudrait créer ces ponts de manière plus récurrente.

Claudia Ferrazzi : Même du côté cultural, arriver à parler avec force et pertinence d’un univers professionnel comme l’univers agricole c’est une force incroyable. Et c’est une porte d’entrée vers de nouveaux publics. On croit énormément à ces histoires ancrées de manière crédible dans un monde professionnel. On pense que c’est très positif. 

Audrey Bourolleau : Cette année à l’occasion des journées du patrimoine on a fait venir une exposition du Pavillon de l’Arsenal sur la ferme Hectar ouverte au public, qui s’appelle Capital agricole – Chantiers pour une ville cultivée. C’est un formidable prétexte pour rappeler l’histoire de la ferme à nos visiteurs. Peu importe l’échelle, je pense que faire venir un artiste local sur sa ferme, créer un espace de discussion, réunir les gens autour de ça c’est à portée de main. Avec l’agrotourisme on peut aussi se demander comment faire venir les arts dans la ruralité. Dans l’agriculture on a des lieux incroyables qui peuvent être très inspirants. Chacun peut s’en saisir. Pourquoi ne pas ouvrir sa ferme une fois par un an à un artiste de son territoire pour remettre l’art au cœur des villages ou au cœur des fermes.

Pourquoi ne pas ouvrir sa ferme une fois par an à un artiste de son territoire

Claudia Ferrazzi : Ce qui est frappant c’est qu’on a de plus en plus d’œuvres où la nature et la ferme peuvent devenir des personnages. Nous retrouvons une modernité dans ces thématiques. A la Villa Médicis on plongeait les artistes français dans œuvres de la Renaissance mais aujourd’hui, en 2024, il serait pertinent de les plonger dans la nature. Il y a une envie, on le sent il faut juste trouver les modalités pour le faire.  Souvent le monde artistique est mal compris, il faut comprendre ce monde-là qui est exigent. Une fois que ces deux mondes se seront rencontrés il ne peut y avoir que de belles choses à la sortie d’une résidence à la ferme.

Il ne peut y avoir que de belles choses à la sortie d’une résidence à la ferme

Réussir : Donc c’est ce que vous proposez notamment pour faire changer l’image de l’agriculture dans l’art ?

Audrey Bourolleau : On veut dépassionner les conflits. Pourquoi ne pas faire un appel à la création pour continuer sur des récits en lien avec l’agriculture. On peut aussi lancer un appel pour des résidences dans des fermes ce serait de formidables projets.

Claudia Ferrazzi : La crise agricole que l’on a vécue est aussi une crise de la représentation. Le sujet est aussi d’arriver à avoir une diversité artistique et toucher les gens là où ils sont. C’est plus facile quand on est dans les grandes villes mais l’art doit aussi être à porter de main dans les zones à moindre densité de population à l’échelle de la ruralité.

La crise agricole que l’on a vécue est aussi une crise de la représentation

Audrey Bourolleau : Tu m’avais aussi donné l’idée, Claudia, de créer un Goncourt des lycéens dans les Lycées agricoles.

Claudia Ferrazi : On a découvert un monde littéraire agricole incroyable et qui n’est pas la spécialité d’une maison d’édition. Cela ne relève pas de l’obsession de tel ou tel auteur. Avec des découvertes incroyables comme Le dernier des Baptiste Jean-Marie Chevrier sur la transmission. Et puis certaines œuvres arrivent désormais en poche et sont donc plus accessibles. On pourrait faire une sélection d’une quinzaine de livres. On ne manque pas d’idées.

Réussir : Et comment élever les formes d’expressions des agriculteurs au niveau de l’art ? Peut-on imaginer former les influenceurs agricoles ?

Claudia Ferrazzi : On a cette conviction que l’on peut énormément progresser dès l’école sur la narration. Le lycée agricole est un lieu où l’éducation culturelle et artistique peut trouver un terrain très fertile et accompagner des générations à raconter ce qu’ils découvrent et font en s’exprimant avec créativité et crédibilité. Car il n’y a rien de plus énervant à regarder un film sur un métier que vous connaissez mais qui n’est pas juste avec des images fausses. Exigence artistique et justesse font que les histoires peuvent servir à quelque chose, et à vivre mieux et ensemble. 

Le lycée agricole est un lieu où l’éducation culturelle et artistique peut trouver un terrain très fertile

Audrey Bourolleau : Viarte a ouvert récemment une école de narration aux entreprises…

Claudia Ferrazzi : On a lancé la semaine dernière un premier parcours avec Cap Gemini qui s’interroge sur le récit collectif dans un monde du travail de plus en plus imprévisible. On n’a qu’une envie c’est de mettre cet atelier à disposition monde agricole. Il y a un potentiel inimaginable.

Le monde agricole est agile et créatif et peut s’emparer de certaines des solutions

Audrey Bourolleau : Notre rôle à Hectar c’est d’initier ces réflexions, comme on avait pu le faire avec les travaux sur l’hybridation de la philosophe Gabrielle Halpern, cela a été repris par des coopératives. Chacun pourra se servir de l’étude. Nous on voit le champ des actions possibles. Je sais que le monde agricole est agile et créatif et peut s’emparer de certaines des solutions.

Lire aussi : L’agriculture n’échappe pas à l’hybridation du monde, selon la philosophe Gabrielle Halpern 

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