Un bâtiment bien-être avec courettes extérieures pour l’engraissement des porcs
Pierre Cloarec a investi dans un engraissement alternatif de 672 places, avec lumière naturelle et courette extérieure. Son objectif est d’améliorer le bien-être animal tout en maîtrisant les performances technico-économiques.
Dans la salle de préparation de l’aliment distribué aux animaux, le système d’alimentation multiphase d’Asserva relié à cinq silos permet d’ajuster les quantités d’aliment à la case, en post-sevrage comme en engraissement.
Le bâtiment de post-sevrage compte quatre salles de 320 porcelets. Il est équipé d’une ventilation centralisée avec entrée d’air via un plafond diffuseur et une gaine d’extraction basse.
À Bringolo dans les Côtes d’Armor, Pierre Cloarec a investi dans un bâtiment d’engraissement de deux salles de 336 places, en phase avec le nouveau modèle de production alternatif Physior de la coopérative Le Gouessant visant à répondre aux nouvelles attentes bien-être. Le bâtiment comprend quatre espaces de vie, tenant compte des besoins physiologiques du porc. Il est composé d’une zone « chaude » de couchage dans la partie isolée du bâtiment avec enrichissement en paille et d’une courette extérieure avec une zone d’alimentation, une zone de "jeux" puis une zone de déjection. Chaque porc dispose également de davantage de surface qu’un bâtiment conventionnel, avec au total 1,21 m2 par animal. En plus du nouvel engraissement, ont été construits un bâtiment de 1 280 places de post-sevrage et une salle mitoyenne abritant le système de distribution de l’alimentation à sec. L’ensemble est relié par un couloir extérieur bardé de bois, pour une meilleure insertion paysagère.
Un logement en petites cases
Installé depuis cinq ans, Pierre Cloarec a repris l’exploitation familiale et est à la tête d’un élevage de 520 truies et sa suite. L’objectif initial de son projet d’investissement était d’être totalement autonome en places de post-sevrage et de rapatrier une partie des places d’engraissement en façonnage. Sensible aux nouvelles attentes sociétales, il a rapidement adhéré au projet Physior lancé par sa coopérative. « Depuis mon installation, j’ai connu plusieurs crises du prix du porc. La plus-value associée à ce nouveau débouché devrait sécuriser le remboursement du bâtiment », explique l’éleveur.