Aller au contenu principal

Une sortie de crise pour le bleu de brebis ?

L'emballage ne changera mais l'étiquette du Bleu de brebis devrait être modifiée pour mettre moins en avant la marque et davantage le nom du produit. © DR
L'emballage ne changera mais l'étiquette du Bleu de brebis devrait être modifiée pour mettre moins en avant la marque et davantage le nom du produit.
© DR

L’étiquette du controversé Bleu de brebis, commercialisé depuis le printemps 2019 par Société des Caves, devrait changer. En effet, le fromage persillé était perçu par la Confédération Générale de Roquefort et par l’Inao comme trop proche du roquefort et pouvant tromper le consommateur lors de son achat. Société s’est défendue en expliquant sa volonté de toucher un public plus jeune avec un fromage moins fort en goût que le roquefort et vendu exclusivement en rayon self-service, contrairement au roi des fromages que l’on retrouve également à la découpe. Le bleu de brebis est fabriqué à partir de lait pasteurisé et de fait, le cahier des charges de l’AOP roquefort n’a pas à être respecté pour sa fabrication.

L’étiquette change mais pas l’emballage

L’accord entre l’Inao, Société des Caves (entité de Lactalis) et la Confédération générale de Roquefort porte donc sur la modification de l’étiquette. Si on ne connaît pas encore le visuel final, on sait déjà que la mention « bleu » sera mise en plus grands caractères et le logo Société sera atténué car dans l’esprit des consommateurs, cette marque est directement liée au roquefort. L’emballage, lui, ne devrait pas être modifié car il est propre à la gamme de bleus commercialisés par Société. L’entreprise, forte des chiffres de 2020, a indiqué que le bleu de brebis ne concurrençait pas le roquefort et tous deux ont vécu une belle année via les ventes en rayon libre-service.

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
<em class="placeholder">Marion Lassalle et Yannick Helip </em>
« Nous gagnons 2,32 Smic à deux avec des Romane dans le piémont pyrénéen »
Dans les Hautes-Pyrénées, Marion Lassalle et Yannick Helip conduisent une troupe de brebis allaitantes en optimisant la ressource…
<em class="placeholder">Christophe Holtzer et Éric Arnould</em>
« Je facilite la reprise de ma ferme ovine »
Dans les dix ans à venir, 61 % des éleveurs ovins prendront leur retraite. Face à ce constat alarmant, Éric Arnould a…
<em class="placeholder">Béliers Noire du Velay</em>
FCO : Des impacts à plus ou moins long terme sont à prévoir en matière de génétique
Pour Bertrand Bouffartigue, animateur de la section ovine à Races de France, l’enjeu est de recapitaliser les cheptels atteints…
<em class="placeholder">Sana avec son bâton. </em>
La drôle d’estive de Sana, fille de bergère
Sana, 10 ans, partage le travail en montagne de Chloé, sa maman bergère. Elle raconte son quotidien sur les flancs du Chalvet et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre