Un bonus de fourrage entre deux cultures
Cultivés entre deux cultures, les fourrages annuels complémentaires assurent une couverture du sol tout en apportant une ressource alimentaire utilisable par les ovins pâturant. À implanter après la moisson…
Cultivés entre deux cultures, les fourrages annuels complémentaires assurent une couverture du sol tout en apportant une ressource alimentaire utilisable par les ovins pâturant. À implanter après la moisson…
En régions céréalières, les cultures intermédiaires pièges à nitrate (cipan) répondent à une exigence réglementaire. Mais ils constituent aussi une ressource alimentaire utilisable par les ovins. Leur pâturage réduit les charges à la fois sur les ateliers ovin et céréalier de l’exploitation.
Les couverts végétaux, mélange de graminées, légumineuses et éventuellement brassicacées (autre nom des crucifères) sont une aubaine à l’automne pour les brebis. D’excellente valeur alimentaire, ils se pâturent sans rationnement ni transition alimentaire en choisissant des espèces adaptées. De plus, ils conviennent à toutes les catégories d’animaux, y compris les agneaux, et sans apport de concentré. D’un coût d’implantation modeste, les dérobées apportent à bon compte un aliment naturellement équilibré en énergie et en azote. À condition qu’il pleuve car leur rendement est soumis aux facteurs climatiques estivaux, essentiellement la pluviométrie.
Un aliment complet mais climato-dépendant
Semée entre deux cultures, la dérobée s’insère dans l’assolement sans modifier la cohérence de la rotation. Pour être utilisées en pâturage, les plantes doivent être appétentes et non acidogènes afin de permettre un pâturage libre. Les dates de pâturage sont déterminées par la culture suivante. Pour l’implantation d’une céréale d’hiver, il doit être terminé fin octobre. Dans le cas d’une implantation d’une culture de printemps, le pâturage reste possible jusqu’en décembre.