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« L’agneau est un produit saisonnier et nos clients s’adaptent »

Nathanaëlle et Pascal Legros et Robert Bernard, Gaec les nuits Blanches, à Baratier dans les Hautes-Alpes, 500 brebis.

Nathanaëlle et Pascal Legros et Robert Bernard, les trois associés du Gaec les nuits Blanches, élèvent 500 brebis mourérous à Baratier dans les Hautes-Alpes et commercialisent environ 50 % des agneaux en vente directe depuis quelques années.
Nathanaëlle et Pascal Legros et Robert Bernard, les trois associés du Gaec les nuits Blanches, élèvent 500 brebis mourérous à Baratier dans les Hautes-Alpes et commercialisent environ 50 % des agneaux en vente directe depuis quelques années.
© DR

« Sélectionneurs en Mourérous, nous commercialisons environ 50 % de nos agneaux en vente directe depuis l’installation de Nathanaëlle en 2014, soit environ 200 agneaux en 2021. L’objectif était de valoriser notre production différemment et d’aller jusqu’au bout dans la commercialisation de nos produits, d’avoir un lien avec les clients. Nous vendons à la ferme et auprès de restaurateurs. Nous avons deux périodes d’agnelage, au printemps et à l’automne. Nos clients s’adaptent et comprennent que c’est un produit saisonnier. En été, nous vendons plus au détail, et à l’automne, en colis d’agneau entier ou demi-agneau. Les trois premières années ont été un peu difficiles, puis grâce au bouche-à-oreille et à la communication, notamment sur Facebook, les ventes ont décollé. La localisation de l’élevage est importante en termes de visibilité.

Trois à quatre ans pour créer sa clientèle

Nous avons fait le choix de réaliser la découpe nous-mêmes et, en tant qu’ancienne végétarienne, le changement est radical pour Nathanaëlle !

" S’investir dans les circuits courts avec un atelier de découpe est très chronophage. Il faut compter une heure à une heure et quart pour découper un agneau, l’emballer sous vide et l’étiqueter. Temps auquel il faut ajouter les trajets à l’abattoir, pour emmener les animaux et récupérer les carcasses : pour nous, deux heures aller-retour. Nous ne sommes pas trop de trois associés, dont deux formés à la découpe.

La viande est vendue en moyenne 13 euro du kilo, notre philosophie est qu’elle reste abordable pour tous et nous n’avons augmenté que de 0,50 euro cette année pour la première fois. »

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