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La filature Colbert valorise la laine française

La filature Colbert va réexploiter localement les qualités de la laine des brebis Lacaune du rayon de Roquefort.

La filature Colbert veut valoriser localement la laine des brebis lacaune du rayon de Roquefort
La filature Colbert veut valoriser localement la laine des brebis lacaune du rayon de Roquefort
© Phoebus Communication

La filature Colbert devrait ouvrir ses portes à Camarès dans l’Aveyron d’ici à la fin de l’année. Ce projet vise à revaloriser localement la laine des brebis Lacaune du rayon de Roquefort.

L’idée est née du constat que seulement 4 % de la laine produite est valorisée en France. Jean-Philippe Lignon, directeur général de la filature Colbert, a donc voulu relancer une filière occitane pour « proposer un mode de consommation durable et local qui favorise le circuit court et créer de l’emploi ». Dans un premier temps, l’objectif est de traiter 100 tonnes de laine par an pour en faire du fil, de l’isolation ou du paillage horticole en fonction de sa qualité.

Un matériau de qualité

« Avec une laine de Lacaune bien anoblie on peut obtenir un fil de bonne qualité et faire des vêtements qui ne grattent pas et qui sont doux au toucher », affirme Jean-Philippe Lignon. La laine est aussi un bon isolant thermique et phonique pour la construction et le paillage horticole est biodégradable, protège les plantes contre le gel et peut retenir jusqu’à 30 % de son poids en eau avant de la restituer petit à petit comme un goutte-à-goutte.

Autant de bonnes raisons pour revaloriser la laine localement et c’est ce que permet l’ouverture de cette filature qui, à terme, voudrait rémunérer la laine et se développer pour traiter de plus gros volumes car le rayon de Roquefort, avec ses 640 000 brebis produisant 1 kilo de laine par an, est un gros gisement de matière première.

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