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« Je l’ai embauché après son apprentissage »

Marc Gayrac, éleveur dans le Lot, après avoir eu recours à plusieurs apprentis, a souhaité pérenniser un poste et a proposé d’embaucher Agathe.

Avec 1 000 brebis, les agnelages sont nombreux et forment des périodes intenses. La salariée de Marc Gayrac est désormais un charge pour une grande partie de ce travail.
Avec 1 000 brebis, les agnelages sont nombreux et forment des périodes intenses. La salariée de Marc Gayrac est désormais un charge pour une grande partie de ce travail.
© B. Morel

 

 
Marc Gayrac, éleveur de brebis allaitantes dans le Lot, a embauché sa dernière apprentie en CDI.
Marc Gayrac, éleveur de brebis allaitantes dans le Lot, a embauché sa dernière apprentie en CDI. © B. Morel
À Quissac, dans le Lot, Marc Gayrac élève 1 000 brebis tout seul. « J’avais souvent des apprentis qui venaient sur l’exploitation. La dernière en date, Agathe, je lui ai proposé de pérenniser son poste en CDI. » Depuis deux ans, Marc a donc une salariée à temps plein sur son exploitation. Elle fait le soin aux brebis le matin, gère la quasi-totalité des agnelages avec notamment le soin aux agneaux dès la naissance. Le reste de l’année, elle travaille à l’extérieur, aux champs. « Il faut consacrer de la patience et du temps pour que le salarié prenne ses marques, appuie Marc Gayrac. Mais aujourd’hui, je suis déchargé d’une bonne partie des agnelages grâce à elle. »

 

De l’aide pour pérenniser l’exploitation

Dans le Tarn-et-Garonne, Damien Raygade a, lui aussi, 1 000 brebis allaitantes en Gaec à deux. « Nous avons eu besoin que quelqu’un vienne nous aider pour pérenniser l’exploitation. » Florian était alors stagiaire sur l’exploitation et les deux associés lui ont proposé de maintenir son poste. « Le stage nous a permis de connaître la personne, à l’embauche nous n’avions donc pas de doute sur la personne, mais sur tout le reste, oui, se rappelle Damien Raygade. C’était beaucoup de questions “Est-ce qu’on va bien faire”, “Et s’il arrive un accident”, et “S’il se passe quelque chose”. Il ne faut pas se précipiter et prendre le temps de réfléchir à cette nouveauté. Comment gérer l’administratif par exemple ? Nous n’étions pas formés… »

Déléguer la partie administrative

Marc Gayrac, lui, a fait le choix de déléguer toute la partie administrative à son centre de gestion : « Ce sont eux qui établissent la fiche de paie tous les mois, cela me libère de cette lourdeur administrative supplémentaire ». « Sur l’exploitation, nous faisons les mêmes travaux que notre salarié. On a gommé les statuts de salarié et de patron. En fait on travaille tous ensemble sur l’élevage et Florian pourrait aussi bien être associé », souligne Damien Raygade.

Côté Web

Retrouvez six vidéos d’Inn'ovin qui retracent le parcours employeurs-salariés de Marina, Damien et Marc sur youtube.com/c/InnOvinTV

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