Julien Meloux, éleveur de 200 brebis charollaises en sélection dans l’Allier
« J’ai vendu des agneaux aux enchères au Salon international de l’agriculture »
Julien Meloux, éleveur en Saône-et-Loire, fait partie des heureux élus qui ont pu vendre des agneaux aux prestigieuses ventes aux enchères du Salon international de l’agriculture. La vente de son lot a atteint un prix record.
Julien Meloux, éleveur en Saône-et-Loire, fait partie des heureux élus qui ont pu vendre des agneaux aux prestigieuses ventes aux enchères du Salon international de l’agriculture. La vente de son lot a atteint un prix record.
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« J’ai eu la chance de faire partie de ceux qui ont pu proposer des lots d’agneaux à la vente aux enchères du Salon international de l’agriculture. Mes trois agneaux label Rouge Le Diamandin ont été achetés par l’Hyper U de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) pour 6 800 euros, c’est le prix record de cette vente. Il ne faut pas s’arrêter à ce montant de vente qui est un peu déconnecté de ce qui se pratique sur le terrain. Cette vente, c’est l’occasion de montrer que la grande distribution valorise aussi la viande de qualité. Cela nous permet de faire la promotion de nos savoir-faire, de l’excellence de notre label et de la race charollaise. Être moutonnier, c’est savoir ne pas se limiter à son exploitation mais être dans une dynamique collective. On travaille tous pour le mouton.
Une belle récompense pour le travail effectué
C’est une très belle récompense pour le travail de sélection effectué sur l’année mais aussi depuis de nombreuses années car notre troupeau est en sélection. Nous sélectionnons une quinzaine d’agneaux destinés à la boucherie que nous bichonnons encore plus que les autres pour finalement n’en garder que trois pour cette vente. Les agneaux doivent être de qualité sanitaire irréprochable, autant qu’un animal vendu pour la reproduction. L’évènement permet aussi de montrer aux jeunes l’étendue de ce qui peut se faire en élevage ovin, l’intérêt de la génétique… De mon côté, je me suis installé sur l’exploitation familiale il y a six mois, étant auparavant responsable de la troupe ovine du lycée agricole de Charolles (Saône-et-Loire) pendant dix ans. Le coup de publicité est également important à titre individuel, je suis quasiment sûr d’avoir des retombées commerciales après cette vente. »