Fils de paysans passé d’ouvrier agricole dans les vignes à berger sans terre, Henri Jacquin a acheté 10 hectares en propriété pour sécuriser son activité.
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Dans l’Hérault, Grégory Besnier valorise son savoir-faire de berger pour mettre en œuvre un projet pastoral à l’échelle de deux communes. Il mise sur différentes surfaces pour sécuriser le pâturage de son troupeau.
Frédéric Bichon pratique la transhumance inverse pour sécuriser la ressource alimentaire face au changement climatique. Il peut compter sur un partenariat avec un domaine viticole pour l’accès aux surfaces complémentaires du vignoble.
Le cuivre reste un des principaux traitements de la vigne et un des rares homologués en agriculture biologique. Attention à l’exposition des brebis à cet élément, qui s’avère très toxique une fois les seuils de tolérance dépassés.
Avant de mettre en place du pastoralisme sur un territoire, il est nécessaire de connaître le foncier disponible, les forces et les faiblesses du territoire face à la présence d’un troupeau ovin.
Une combinaison gagnant-gagnant pour éleveurs ovins et vignerons. Le vitipastoralisme reçoit ses lettres de noblesse dans une logique de diminution d’intrants, côté vignoble, et de pâturage de surfaces complémentaires, côté élevage. Dans l’Aude et les départements limitrophes, le projet SagiTerres, lancé par l’Ademe, a été mené par l’Inrae et le BioCivam de l’Aude et vise à caractériser les reconnexions entre élevage et culture (viticulture, grandes cultures, arboriculture). Le projet suscite une redynamisation territoriale et des échanges passionnants entre éleveurs, bergers et vignerons.
Solenn Guillaume et Yann Vetois sont éleveurs de 240 brebis et de volailles en agriculture biologique sur le territoire de la Piège, dans l’Aude. Ils ont bataillé six ans face à l’administration française pour faire valoir leur droit à l’indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN).
Dans l’Aveyron, Laurent Felgines est devenu piégeur contre la pullulation du campagnol terrestre, embauché en CDI à temps plein par la Cuma de Sainte-Geneviève Cantoin.
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie pendant plusieurs années par la réalisatrice Sandra Ducasse, elle est au cœur du documentaire de 52 minutes « La réponse d’une bergère » diffusé sur France TV.
Après avoir été bergers durant cinq ans, Juliette Martorell et François Oriol pratiquent depuis deux ans le pastoralisme itinérant dans l’Aude. Ils louvoyent au quotidien avec le "multi-usage du territoire".