Œufs : marché catastrophique en tout-venants
Les centres de conditionnement restaient aux abonnés absents vendredi, au contraire, plutôt que d’être aux achats ils cherchaient parfois à se débarrasser d’œufs en surnombre et aux dates avancées. Les stocks d’œufs de cage étaient jugés larges, et l’ambiance se dégradait aussi en bio. De nombreux éleveurs peinaient à vendre leurs œufs alors même qu’ils voyaient les prix de l’aliment augmenter, d’où des situations parfois intenables. Pour les œufs calibrés, les commandes des grossistes pour redémarrer l’année, desservir les commerçants qui font les marchés et les boulangeries qui travaillent correctement en cette période de galettes des rois permettaient d’animer un peu les ventes, mais le commerce restait lourd. La restauration, acheteuse d’œufs de cage, manquait toujours à l’appel.
En Allemagne, le commerce manquait de lisibilité. Le marché s’est réveillé sur les semaines 51, 52 et 53, avec une bonne demande en magasins, ce qui a permis un raffermissement des cours en déceambre. Dorénavant les centres disposent d’une offre plus large, d’autant plus avec les fériés, et les disponibilités sont jugées suffisantes en sol. Le bio semble au contraire manquer un peu à l’appel. Les commandes d’œufs blancs pour la coloration commencent et pourraient animer un marché qui reste assez incertain, entre coronavirus et grippe aviaire. Contrairement à l’Hexagone, l’Allemagne a eu des cas dans des élevages de pondeuses, bio notamment.