Volaille : le solde des échanges est positif
Œufs : Le marché français de l’œuf tout venant destiné au conditionnement était assez fluide mardi. En revanche, le calme restait de rigueur du côté du calibré. Si certains opérateurs s’estimaient à jour dans leur offre, d’autres faisaient toujours part de quelques surplus (en calibre M pour les uns, en G pour les autres). Des volumes qui pouvaient toutefois être dirigés vers l’industrie. Un équilibre précaire de marché qui se traduisait par un maintien plus ou moins délicat des tarifs.
De son côté, le marché allemand confirme son retour au calme, avant tout sous l’effet des vacances d’automne qui se poursuivent. Les commandes des détaillants sont correctes sans plus, tandis que l’industrie est aux achats mais appuient sur les tarifs. Les cours sont stables à baissiers. Dans le reste de l’Union, l’activité est jugée régulière pour la période et l’offre suffisante. Les prix sont reconduits.
Volaille : En cumul sur les sept premiers mois de l’année, les exportations françaises de volaille ont reculé de 11,2 % par rapport à la même période de 2013, à 325 8000 téc selon FranceAgriMer. 194 200 téc sont parties vers les pays tiers (en baisse de 14,2 %) et 131 600 téc ont été dirigées vers l’Union européenne (en repli de 6,5 %). Seules les exportations de viandes fraîches vers les pays tiers ont progressé, de 17,9 % à 8 500 téc.
Nos importations ont en revanche progressé de 2,6 % dans l’ensemble. Les achats de la France à ses voisins européens ont progressé de 2 % à 290 800 téc, tirés par les viandes fraîches (142 800 téc, en hausse de 6,9 %). Au contraire, les achats de viandes congelées ont reculé de 4,6 % pour atteindre 114 400 téc. Nos importations en provenance des pays tiers ont aussi progressé, à 18 500 téc (+11,8 %).
Le solde global des échanges français de viandes et préparations de volaille est positif, à 65 400 téc (+16,5 %).