Volaille : hausse des exportations européennes
Œufs : Mardi, les cours sont restés fermes en France. L’offre était modérée et couvrait tout juste les besoins, voire était insuffisante en calibre M. La demande oscillait entre sursaut, stabilité et petit ralentissement selon le débouché, la région et le calibre considérés. La seconde partie de juin, peu propice à la consommation dans les grandes agglomérations et synonyme de fermeture des collectivités, marque à l’inverse l’arrivée des premiers vacanciers dans les zones de villégiature et laisse entrevoir de nouveaux estivants à moyen terme. Cette année, Ramadan et météo mitigée tendent néanmoins à limiter l’accalmie du commerce dans les grandes villes.
Sur la scène internationale, la concurrence des États-Unis progresse mais n’en reste pas moins mesurée, compte tenu de la parité euro/dollar peu favorable et d’une production qui n’a pas encore retrouvée son niveau d’avant grippe aviaire. Elle pourrait toutefois s’accentuer ces prochains mois. Selon l’USDA, si les exportations américaines sont en mesure d’approcher la barre des 3,8 milliards d’œufs en 2016, soit 1 % de moins qu’en 2015, elles pourraient augmenter de 12 % en 2017 pour s’installer à 4,26 milliards.
Volaille : Pour Bruxelles, l’UE à 28 a exporté 505 000 tonnes équivalent carcasse (téc) de viandes de volaille sur les quatre premiers mois de 2016, soit 8,4 % de plus qu’en 2015. Un dynamisme lié à la hausse des ventes à l’Afrique du Sud (+60,3 % à 82 882 téc), aux Philippines (+17 % à 42 991 téc), à Hong Kong (+21,7 % à 40 724 téc) et à l’Ukraine (+67,7 % à 30 152 téc). En revanche, les états membres cèdent du terrain vers l’Arabie saoudite
(-11,2 % à 40 568 téc), ce qui affecte avant tout le poulet. L’Europe (et notamment la France) souffre du manque d’achats du Bénin
(-19,4 % à 44 438 téc), les problèmes économiques au Nigéria limitant le commerce béninois, en particulier de poules de réforme.