Vers des ventes plus toniques de gigots d’agneau
Ovins : Le début de mois est synonyme de petit sursaut de la consommation française de viande ovine. Rien d’exceptionnel toutefois, en particulier pour les découpes françaises. Une production d’agneau mesurée voire limitée, et de qualité toujours hétérogène, ne motive pas vraiment les industriels comme les détaillants qui se tournent vers la marchandise d’import. Notamment, une partie de la grande distribution réalise des opérations de promotion sur des viandes australiennes, commençant par-là même à installer la gamme festive dans le rayon. Une montée en puissance des ventes de gigots est espérée d’ici au milieu de la semaine prochaine, en prévision des fêtes de fin d’année.
Broutards : L’intérêt international pour les broutards français se poursuit. En septembre, selon Agreste, avec plus de 110 000 têtes expédiées, les exportations hexagonales ont dépassé de 5 % leur niveau de septembre 2015. Des données à tempérer, les premiers foyers FCO ayant été détectés en France à cette période l’an dernier. La hausse est notable pour les broutards lourds (+44 %, soit +26 500 têtes), sous l’impulsion des achats italiens (+24 700 têtes). En revanche, les ventes de sujets légers (de 160 à 300 kg) sont en perte de vitesse (-47 %, -21 000 têtes), faute de réouverture du marché turc. En cumul annuel, la fermeture de la Turquie entraîne une chute des envois de près de 73 000 broutards, que compense le dynamisme des exportations vers l’Italie (+49 000 têtes) et l’Algérie (+13 000 têtes).
Veau : Bien que toujours sélectif, au détriment de la marchandise de moindre qualité, le commerce des petits veaux tend à se fluidifier. Les ventes gagnent en rapidité et les cours sont plus facilement reconduits, voire se raffermissent légèrement.