Un marché plus lourd
En 2014, les achats des ménages de poulet ont reculé de 1 % par rapport à 2013 selon France AgriMer-Kantar Worldpanel, entraînés par le manque d'intérêt pour le poulet PAC (-6,6 %). Les découpes ont progressé (+2,4 %), mais ce regain s'est fait au profit des filets (+5,8 %) et non des cuisses (-2,0 %). En janvier, les opérateurs de la filière ont estimé le commerce très calme. Les prix des poulets labels se sont effrités, faute de demande. Selon le Comité interprofessionnel du poulet de chair, les mises en place ont néanmoins progressé de 1,2 % en cumul annuel se terminant en novembre 2014, mois pour lequel elles dépassaient même de 4,8 % leur bas niveau de 2013. Sur cette période, les abattages ont été supérieurs de 6,6 % à 2013. Les stocks – surtout des cuisses – ont donc progressé, jusqu'à dépasser de 19,3 % leur niveau de 2013.
Les achats de dindes poursuivent leur reculL'ambiance n'était pas meilleure pour la dinde puisque les achats des ménages ont reculé de 3,3 % en 2014. Selon le Comité interprofessionnel de la dinde (Cidef), « les escalopes perdent 2,9 % par rapport à 2013 et les cuisses 6,7 % ». Faute de dynamisme de la demande, les importations baissent de plus de 29 % en novembre et de 3 % en cumul annuel, en particulier pour les viandes désossées et les morceaux avec os. En dix mois, les abattages ont progressé de 1,8 % en volume. Les stocks restent en léger repli, notamment en filet.
Seuls les élaborés de volailles ont tiré leur épingle du jeu avec des achats des ménages en hausse de 2,4 %.