Politiques publiques en faveur des légumineuses et autres ressources
Trois mois de concertation sur la stratégie en protéines végétales
Les parties prenantes de la stratégie nationale de développement des protéines végétales se sont réunies hier matin autour de Didier Guillaume. Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a ainsi lancé la concertation de 3 mois, via un atelier participatif, sur ce qu’il présente comme une priorité présidentielle car au croisement d’enjeux environnementaux, économiques ainsi que de l’enjeu « géostratégique ». Ce dernier enjeu consiste à consolider la souveraineté alimentaire du pays dans le cadre d'un plan d'action européen sur les protéines. La France a présenté au Conseil des ministres de l'UE du 28 janvier dernier une déclaration sur la nécessité d’un tel plan, qui été soutenue par 16 Etats membres. Le ministre a demandé aux filières d’identifier des actions conjointes. « Il s'agit par exemple de renforcer les partenariats entre filières animales et végétales à l’échelle des territoires », explique un communiqué de presse diffusé hier matin. De son côté l’Inra établira avec les instituts techniques « un diagnostic de la dynamique de recherche actuelle ». Didier Guillaume a aussi assuré que les ministères concernés identifieront les leviers relevant des politiques publiques. Le projet Fileg, consistant à faire émerger une filière de production et de valorisation de légumineuses en Occitanie, fait partie des initiatives servant la stratégie nationale. Il prévoit de doubler la surface cultivée dans la région en pois, lentilles, fèves et autres légumineuses à 200 000 hectares d’ici à 2030.