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Terrena cherche l’équilibre et modernise

Le premier groupe coopératif français, basé à Ancenis en Loire-Atlantique, affiche pour sa première année comptable près de 2,976 milliards d’euros de CA.

Issue de la fusion des coopératives Cana, Caval, de l’Union Terrena et l’Union UPA en décembre dernier, le groupe Terrena a affiché hier, lors d’une conférence de presse, un chiffre d’affaires proche de 3 milliards d’euros et un résultat net consolidé de 13,6 millions en 2003. Ces chiffres -qui ne peuvent être comparés à ceux de 2002 puisqu’ils incluaient uniquement Union Terrena- ne reflètent pas encore exactement les activités du groupe. Terrena Poitou (162 millions de chiffres d’affaire), créé au moment de la fusion des coopératives, n’a pas été intégré dans les chiffres comptables pour des raisons techniques. La viande bovine et porcine d’une part et la volaille d’autre part se partagent équitablement au sein de la coopérative où les productions animales dominent (75 % du CA)

Pour sa première année, le groupe n’a pas été épargné par les crises. 2003 a été marqué par des difficultés en volaille et en porc. En volaille, Gastronome (dont Terrena est majoritaire à hauteur de 56 %), accuse pour la 2e année des résultats déficitaires. En 2002, Gastronome affichait un résultat négatif de 19 millions d’euros. En 2003, les pertes devraient être moindres.

Les restructurations viennent de se terminer. L’objectif est d’atteindre le plus rapidement possible l’équilibre financier selon le nouveau directeur général, Pascal Lebeau. La modernisation des outils reste un objectif majeur du groupe. Pour 2004, il est prévu 77 millions d’investissement notamment dans la reconstruction de l’abattoir de Nueil-les-Aubiers (79) suite à un incendie en mars 2003. La laiterie du Val d’Ancenis (44) sera agrandie pour augmenter la capacité de production de fromage à pâte molle. En meunerie est prévue la construction d’un nouveau moulin en remplacement de l’ancien à Andrezé (49). Terrena veut maintenir le cap d’une valorisation de sa production locale, même si à très court terme, reconnaît Benoît Lamy, président de Terrena, ce n’est pas la solution la plus économique : « Nous voulons continuer à valoriser nos produits et notre production.»

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