Soléane mise sur la qualité et la proximité
Gérard Teillet et Brice Gestin ont créé leur société de salades traiteur en 2001 à Nieul-le-Dolent (85). « Gourmets » revendiqués, les deux amis ont développé Soléane en misant sur la qualité des ingrédients et la largeur de gamme. La société décline aujourd'hui 70 à 80 recettes dans des formats et conditionnements différents. Toutes sont élaborées avec des produits de qualité et choisis « le plus proche possible de chez nous », explique Gérard Teillet. Les tomates et les concombres viennent de Vendée ; le céleri de la baie du mont Saint-Michel et du Cotentin ; les carottes de variété nantaise des Landes ; les pommes de terre du Loiret ; les œufs de Normandie ; les pâtes Alpina de Savoie…
“ Le but est, pourquoi pas, d'être le premier acteur sur notre Région "
Positionné sur le segment premium, Soléane travaille de nombreuses AOP : comté, fourme d'Ambert, jambon de Vendée, saucisse de Montbéliard… Ce choix de produits français, voire locaux, et de qualité, s'accompagne d'une politique active de nouveautés, axée depuis 2010 sur le marché du snacking.
Après avoir lancé ses Salad'Box il y a trois ans, Soléane commer-cialise une quinzaine de références dans la gamme Mon repas salade. Vendues avec une fourchette et une fiole de sauce, ces salades « démarrent très fort », annonce Gérard Teillet. La société réalise 70 % de son chiffre d'affaires (5 millions d'euros l'an dernier) en grande et moyenne surface. Ses salades sont présentes en Pays de la Loire et Poitou-Charentes, un peu en région parisienne et dans le Nord.
La société vise une croissance de 20 à 25 % cette année. Elle investit chaque année sur son outil de 2 000 m2 pour quatre lignes de production. « On ne s'arrêtera peut-être pas aux salades », prévient Gérard Teillet.
Histoire d'affirmer son ancrage local et son image, Soléane spon-sorise depuis peu un jeune skip-per, Tim Darni. Gamme élargie et sponsoring voile, la société mar-cherait-elle sur les traces glo-rieuses de Sodebo ? « Nous n'avons pas d'ambition natio-nale, nous n'avons pas l'outil pour faire des volumes. Le but est, pourquoi pas, d'être le premier acteur sur notre Région », précise Gérard Teillet.