Snia-Syncopac : relance d’un projet avorté ?
Joseph Thomas, c’est le nouveau président que s’est donné le Snia vendredi dernier lors de son AG. Il est le président de l’AFAB, Association des fabricants bretons, et succède à Alain Decrop, lui-même en intérim de la présidence du Snia après qu’Yves Montécot eût exprimé le désir de ne pas se représenter à ce poste. Le nouveau président devra travailler à l’adaptation du Syndicat qu’exige la situation économique de la profession, où l’on accumule les orientations négatives : résultats financiers détériorés, baisse des volumes fabriqués, accroissement du coût des matières premières etc. « Le métier a besoin d’une représentation forte, homogène et non divisée», affirme le rapport d’activité, qui rappelle que ce même constat avait été dressé conjointement par le Snia (industriels privés) et le Syncopac (coopératives). Les deux organisations professionnelles avaient d’ailleurs travaillé pendant deux ans à un projet, qui avait fini par être très avancé, de structure commune de représentation. Le Snia se déclare toujours surpris du « recul final » de son partenaire et l’explique par « un prétendu malentendu».
Le Snia précise cependant qu’il est prêt à reprendre la mise en œuvre du projet, sur la base des principes déjà acceptés. Comme Daniel Rabiller, président du Syncopac avait témoigné des mêmes intentions, tout en contestant être la cause de l’échec qu’on lui imputait, Joseph Thomas ne devrait pas trop avoir de difficultés à recoller les morceaux.