Rivazur Cakes se lance dans le bio et s’ouvre à l’export
Spécialiste de la MDD, le pâtissier industriel de Seiches-sur-le-Loir développe ses marques et souhaite les porter à l’étranger.
Spécialiste de la MDD, le pâtissier industriel de Seiches-sur-le-Loir développe ses marques et souhaite les porter à l’étranger.
![](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2023-06/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202018-11-16%20%C3%A0%2012.57.20.png.webp?itok=Tuykq59X)
Le chiffre d’affaires de Rivazur Cakes, pâtissier industriel implanté à Seiches-sur-le-Loir (49), va cette année approcher les 11 millions d’euros, avec une belle croissance de 15 %. 85 % de cette activité aura été réalisée avec la GMS, aux quatre cinquièmes sous des marques de distributeur (MDD). Un ratio qui est en train d’évoluer. Afin de sortir de cette dépendance à la GMS française, et à la MDD, en recul ces dernières années, Jean-Philippe Pasquier, dirigeant de l’entreprise depuis 2006, a entrepris dès 2016 une révision profonde de sa stratégie commerciale.
Voulant « chercher de la valeur ajoutée et répartir le risque », il a d’abord décidé de moderniser sa marque Rivazur Cakes. Les emballages ont été modernisés et les gammes élargies. De nouvelles recettes, plus attractives pour les jeunes générations, sont apparues, à l’exemple d’un cake cranberry muesli. En complément, Jean-Philippe Pasquier a créé une marque prémium, dédiée à l’univers du snacking. Commercialisée dans les réseaux de proximité et en catering, Yam’a démarré avec quatre références utilisant des ingrédients synonymes de fraîcheur, de naturalité et de santé.
Soucieux de répondre aux attentes sociétales, Rivazur Cakes va aller plus loin en 2019 en lançant ses premiers produits bios. L’autre pan de la stratégie de la société est l’ouverture à l’étranger, symbolisée par une première participation au Sial cette année. Ayant renforcé son équipe commerciale, Rivazur Cakes vise pour ses marques les zones Asie Pacifique, Moyen-Orient et Europe. L’objectif à cinq ans est de réaliser à l’exportation 20 % du chiffre d’affaires. Les 15 millions d’euros sont visés à cet horizon, avec un poids souhaité de 30 % pour les deux marques.