Repli des abattages en 2013
Conséquence de la décapitalisation du cheptel de femelles laitières et allaitantes les années précédentes, et de la rétention de vaches laitières sur les exploitations pour renforcer la production de lait, les abattages de vaches (1 667 100 têtes en cumul sur un an) et de génisses (437 200 têtes) ont perdu respectivement 9,7 % et 7,2 % en têtes l'an dernier, d'après les estimations de FranceAgriMer. Plus prononcée en bœuf, la baisse des abattages approche les 11 % (à 180 200 têtes), en raison de la fermeture d'ateliers d'engraissement ou de leur réorientation, notamment vers le jeune bovin (JB).
Hausse des abattages en jeune bovinAtteignant 1 064 900 têtes, les abattages de JB ont, en revanche, augmenté de 78 500 têtes (+8 %) en 2013. En cause, un recul des exportations de bovins mâles finis, ayant conduit au renforcement de leurs effectifs sur les marchés hexagonaux. La concurrence d'autres origines en Tunisie et au Liban, le fléchissement de la demande en Italie, et surtout, l'absence d'exportations vers le marché turc (qui représentaient 60 % des envois en 2012) ont entraîné un déficit des expéditions de gros bovins mâles finis de 79 100 têtes. Malgré ce contexte de contraction des abattages de gros bovins, les prix des JB n'ont que modestement progressé en 2013 (+1,1 % pour le R3), alors qu'ils ont grimpé de 7,7 % en moyenne pour l'ensemble des catégories. Pour l'année 2014, une nouvelle hausse des abattages de JB est prévue, tandis qu'en femelle, la filière s'attend à une reprise, en particulier en réforme allaitante. En revanche, la baisse pourrait persister en bœuf.