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Raffermissement des cours du blé tendre et de l’orge

Les basses températures aux États-Unis ont dopé les cours du blé tendre, mais les lourds volumes sur le marché mondial limitent la hausse. En maïs, les cours n’évoluent pas.

Semaine du 3 au 10 janvier. Sans grande évolution depuis la semaine dernière en termes d’éléments fondamentaux, les cours des céréales à paille ont tout de même progressé de quelques euros la tonne sur les marchés à terme et physiques français. Les cours du blé tendre se sont raffermis compte tenu de craintes concernant les conditions de culture aux États-Unis surtout et dans une moindre mesure en Europe de l’Est. Les très basses températures constatées dans certaines zones de production nord-américaines pourraient avoir un effet négatif sur le développement des cultures de blé d’hiver. En Europe de l’Est également (Russie, Ukraine, Roumanie et Pologne en particulier), le risque de gel est présent, mais le manteau neigeux dans cette partie du globe serait suffisant, selon certains observateurs, pour protéger les surfaces. La demande mondiale contribue également à soutenir les prix, notamment les cours du blé et du maïs aux États-Unis. Ces éléments tendant à raffermir les cours sont toutefois contrebalancés par des volumes importants sur le marché mondial ainsi que par ceux à venir, notamment d’Argentine et d’Australie où les productions 2017 devraient être abondantes.

Signalons néanmoins quelques inquiétudes concernant les plantations de maïs argentines. Les précipitations importantes pourraient générer quelques inondations. Cet élément reste pour le moment sans influence sur les prix. Enfin, la baisse des cours du pétrole limite l’intérêt pour les carburants produits à partir de céréales. Dans ce contexte, les cours du blé tendre hexagonal ont ainsi gagné 4 à 5 euros sur la semaine. Les prix de l’orge fourragère ont suivi le même mouvement en sympathie. Les cotations du maïs quant à elles n’ont pas observé de changement majeur. Attendu par les opérateurs du marché des grains, un rapport du Département de l’Agriculture américain devait sortir ce jeudi 12 janvier.

Activité toujours limitée

Les échanges ont repris doucement, au gré des réouvertures des organismes stockeurs. Le manque de compétitivité des productions, d’origine européenne actuellement, avec une parité euro/dollar défavorable, n’aide pas aux échanges. Le maïs français est particulièrement peu compétitif par rapport aux productions ukrainiennes notamment qui trouvent preneurs sur le territoire européen. Sur le marché intérieur, déjà bien couverts, meuniers et fabricants d’aliments du bétail procèdent à de petits achats de compléments. Notons que les basses eaux sur le Rhin gênent les échanges vers le nord de l’Union européenne.

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