Que vont-ils signer ?
Les annonces du rapport de l’USDA, vendredi, n’ont pas été de nature à modifier l’orientation ferme, voire haussière, des marchés céréaliers. Le grand événement attendu, c’est la signature aujourd’hui, de l’accord sino-américain dont les opérateurs espèrent qu’il ne sera pas une simple prolongation du roman-feuilleton qui nourrit la chronique depuis de longs mois. Dans l’hexagone, c’est le conseil céréales de FranceAgriMer qui se tient à l’heure où nous écrivons ces lignes (voir notre numéro de demain) qui retiendra l’attention, en particulier les prévisions d’export de blé vers les pays tiers qui maintient son rythme élevé mais qu’il faudra encore améliorer, comme nous l’écrivions dans notre dernière chronique, pour tenir l’objectif des 12 millions de tonnes. Néanmoins, la cadence actuelle des sorties suffit à assurer la tendance très ferme, accentuée par les difficultés logistiques actuelles. Le marché physique est donc très tendu. L’orge, bien que moins sollicitée que le blé par les exportateurs participe à cette tendance et si le maïs se raffermit aussi devant l’intérêt retrouvé auprès des FAB. En revanche, le colza abandonne un peu les récents sommets devant la baisse des cours de l’huile de palme confrontée aux différents indo-malaisien sur le Cachemire. sans négliger le sensible décrochage du pétrole.
ZOOM. La France n’a pas été retenue, hier, pour l’appel d’offres égyptien de 240 000 t de blé, remporté par la Russie et la Roumanie.