Poule de réforme : le commerce se détériore
Déjà inquiétante, l’ambiance s’est encore un peu plus dégradée la semaine dernière en poule de batterie. En cause, une activité export qui a de nouveau marqué le pas vers l’Afrique et le traditionnel ralentissement estival des besoins des industriels européens, le tout dans un contexte déjà marqué par des limitations d’activité à travers le monde faute de demande soutenue, d’un regain de concurrence internationale et de la grippe aviaire. Peu étonnant alors à ce que les abattoirs continuent de limiter leur cadence d’abattage voire soient tentés pour certains de la freiner encore un peu plus à court terme. Or, en parallèle, le rythme des réformes évolue peu, plus modéré que ces derniers mois mais régulier d’une semaine à l’autre. Sous pression, les prix ont reculé et de nouvelles moins-values ne sont pas à exclure si aucune amélioration n’est relevée à court terme. Dans certaines régions, certains opérateurs craignent que la nécessité pour l’éleveur de payer le transport de ses poules ne se généralise à moyen terme.
Aucune évolution en poule de reproduction. Les réformes restaient larges et des velléités d’anticipation d’abattage persistaient, alors que la demande évoluait peu. Les cours ont stagné à leurs bas niveaux.