Porc : stable au Nord, baisse au Sud
Porcs : La mi-septembre a été synonyme de petit ralentissement du commerce européen du porc charcutier. Après trois semaines consécutives de hausse, les cours allemands ont marqué une pause, entraînant une stabilisation des cours belges. Au Danemark aussi la revalorisation du prix d’acompte a laissé place à un maintien. De son côté, l’Espagne a confirmé la baisse saisonnière de son cours moyen (-2 centimes). Dans l’ensemble, chaque état membre semble attendre d’y voir plus clair quant à la tenue de la demande en viande à court terme, tant sur son marché intérieur, qu’à l’échelle communautaire ou au grand export. Pour ce dernier, une relance est espérée dans les semaines à venir.
Outre-Atlantique, la tendance était à la baisse des cours aux États-Unis la semaine dernière, tout la semaine précédente au Canada. A noter une reprise des exportations canadiennes d’animaux vivants, souligne-t-on à l’Institut du porc. Celles-ci auraient frôlé les 3 millions de têtes, en hausse de près de 20 % en un an. Les États-Unis sont le principal client de ces envois constitués pour 80 % de porcelets et de 20 % d’animaux destinés à l’abattage.
Porcelets : La fermeté des cours des porcs charcutiers après plusieurs semaines de hausse, et l’affaiblissement des disponibilités de porcelets permettent une petite amélioration du commerce européen dans son ensemble. Les cours oscillent entre maintien et hausse selon l’état membre considéré.