Porc : l’Allemagne ajuste sa cotations à la baisse
Porcelets : Le vent de fermeté reste d’actualité sur le marché français, une offre stable à baissière faisant face à une demande plus régulière grâce à l’amélioration de la fluidité du commerce du porc charcutier.
La tendance est aussi haussière dans le reste de l’Union européenne. En semaine 21, le cours moyen des porcelets à travers l’Europe s’installait à 40,24 euros la tête, en hausse de 0,1 % en sept jours et de 1,8 % en un mois. Un niveau qui reste 3,4 % sous celui de fin mai 2015. Pour le Marché du porc breton (MPB), en cumul depuis le début de l’année, il est inférieur de près de 8 % à son niveau de la même période il y a un an, avec des « contrastes saisissants » selon le pays considéré. « En tout état de cause, le début d’année a été complexe » faute de lisibilité quant au prix du porc à moyen terme, souligne-t-on à Plérin, qui précise que « ce cours n’assure toujours pas de rentabilité en naissage, en crise profonde depuis octobre 2014 ».
Découpe : Hier, la filière porcine allemande est venue souffler le froid en Europe, en abaissant sa référence de 2 centimes. Ce repli ne signifie pas que le marché repart à la baisse, le commerce conservant sa fluidité. Mais il est la conséquence du refus d’une partie des abattoirs d’appliquer la dernière hausse des cours, jugée trop rapide. Un bras de fer et un ajustement qui pourrait calmer les ardeurs des autres filières européennes, en particulier nord communautaires.