Pas plus français que les labels
Des voix s’élèvent pour dire que les Siqo sont les premiers à être indélocalisables, sources d’emplois et générateurs de valeur ajoutée. Lors de la remise des Trophées des viandes d’excellence à l’Assemblée nationale le 13 novembre dernier, Henri Baladier, président de Fil Rouge et Jean-François Renaud, président du Sylaporc, ont affirmé la place des Siqo dans le « made in France ». « Le ministre du Redressement productif fait son possible pour prôner le made in France, nous faisons de même : comment mieux valoriser les produits français qu’à travers les Siqo ? Le Label Rouge est bien une spécificité française et toutes ces démarches valorisent bien un produit français, et à travers lui un territoire, des emplois... », a déclaré Henri Baladier. Pour Jean-François Renaud, il devient important de « garantir au consommateur l’origine française de nos produits, qu’il s’agisse de nos viandes ou charcuteries. Et surtout le faire savoir ! ». Indiquer l’origine de la matière première sur les produits transformés sous IGP renforcerait cette transparence et cette communication, a-t-il estimé. Et d’ajouter : « J’ai
la conviction profonde que les signes officiels de qualité, par les garanties qu’ils apportent au consommateur, sont particulièrement porteurs, notamment en période de crise ».