Ovins : les Britanniques dans le flou du Brexit
Ovins : La sortie de l’Union européenne n’a rien d’un long fleuve tranquille et la filière ovine britannique s’essaie à modéliser différents scénarios. Ainsi, dans le cas d’un Brexit sans accord, la production pourrait battre des records en 2019 si les éleveurs réforment en masse leurs brebis et gardent peu d’agneaux de renouvellement. La répartition des zones d’élevage entre plaines et montagnes pourrait aussi être bouleversée. Reste à savoir si les industriels accepteront d’abattre autant d’animaux alors que les débouchés seront incertains faute de possibilité d’envois vers l’Union, alerte AHDB. Une hausse des droits de douanes laisserait peu d’espoir pour la compétitivité des viandes britanniques. Autre point d’interrogation, la répartition du contingent de la Nouvelle-Zélande ? Le Royaume-Uni réexportant vers l’Union des carcasses néo-zélandaises, si seuls les chiffres d’entrée aux douanes font foi, le marché britannique pourrait se trouver bien trop largement pourvu.
Bovins : Les prix des bovins fin janvier dans l’Union européenne étaient inférieurs à leur niveau de l’an dernier dans toutes les catégories, selon la Commission européenne. Seuls ceux des petits veaux de type viande avaient progressé (+2,1 %). La plus forte baisse est enregistrée par les vaches (-5,4 %), mais à 279 €/100 kg, les cours progressaient de 3 % sur un mois.