Ovins : chute de l’offre néo-zélandaise
Gros bovins : Les sorties de vaches allaitantes pourraient se stabiliser voire s’amoindrir à court terme. En revanche, l’afflux de laitières est en mesure de se prolonger, laissant entrevoir une offre encore large pour les abattoirs. Or, ces derniers devraient avoir des besoins plus limités, la consommation étant attendue plus modérée ces prochaines semaines. Les cours devraient rester sous pression.
Veaux : En veau de boucherie, bien que le Festival du veau débute, l’ambiance devrait rester calme ce prochains jours, faute de consommation plus dynamique à l’horizon. Abattoirs et intégrateurs devraient ajuster leurs offres aux besoins du moment et ainsi maintenir dans l’ensemble leurs tarifs.
Ovins : Les abattages d’agneaux en Nouvelle-Zélande ont chuté de 37 % en juillet, selon l’Institut de l’élevage (Idele), à 636 000 têtes, tandis que le repli atteint 20 % du côté des réformes, à 222 000 têtes. De quoi entraîner une baisse de 31 % de la production de viande par rapport à 2015. Cela n’a pas été sans conséquence sur le niveau des exportations. Pour l’Idele, malgré l’utilisation de stocks de report congelés, les ventes néo-zélandaises ont diminué de 20 % en juillet à 25 700 tonnes équivalent carcasse (téc), dont -34 % vers la Chine (à 6 500 téc). Vers l’Europe, si les expéditions vers le Royaume-Uni et l’Allemagne ont augmenté de 2 % (à 4 600 téc) et 1 % (à 1 700 téc) respectivement, elles ont fortement ralenti vers la France (-24 %, à 1 100 téc).