Aller au contenu principal

Veau de boucherie : la filière cherche de nouveaux producteurs

La chambre d’agriculture de la Corrèze fait la promotion du veau de boucherie pour diversifier l’activité des éleveurs. Il y a du potentiel pour s’installer et la production est rémunératrice.

La production de veau de boucherie, intégrée et hors sol, peut intéresser des éleveurs allaitants pour un complément de revenu ou des candidats à l’installation en agriculture.

En Corrèze, la chambre d’agriculture organise régulièrement des journées portes ouvertes pour faire découvrir le veau de boucherie, une production hors sol et intégrée.

" Dans un bassin allaitant comme chez nous, c’est une diversification intéressante, considère Bernard Boussange, référent à la chambre d’agriculture de la Corrèze. Il faut investir au départ dans un bâtiment dédié, c’est technique mais c’est rémunérateur, c’est l’avantage d’être intégré." 

Dans le département, une cinquantaine d’éleveurs ont choisi cette production avec des ateliers qui comptent 200 à 400 places, la grande majorité sous contrat avec des intégrateurs comme Sobeval, Denkavit, Sol Viandes ou encore Veau des terroirs du Limousin. Or, ces entreprises cherchent à recruter de nouveaux éleveurs. "D’ici fin 2025, on a 33 % des éleveurs qui vont partir à la retraite, explique Delphine Lafage, responsable de développement chez Veau des terroirs du Limousin. 2023 et 2024 vont donc être charnières par rapport à ce besoin de renouvellement."

2023 et 2024 vont donc être charnières par rapport à ce besoin de renouvellement,
Delphine Lafage, responsable de développement chez Veau des terroirs du Limousin

La production convient pour un revenu complémentaire en allaitant, mais peut aussi permettre à des porteurs de projet de s’installer en agriculture. "On a de plus en plus d’élevages spécialisés, poursuit Delphine Lafage. C’est un très bon tremplin pour se développer et puis c’est une production très attachée à honorer l’image du veau de qualité. " Quant aux débouchés, ils sont plutôt porteurs en GMS comme en boucherie. "Les consommateurs se tournent vers une viande moins chère, or sur les étals, le veau de boucherie est celle qui a le moins augmenté."

Les plus lus

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 02 mai 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio