Aller au contenu principal

Consommation
Manger moins de viande : un choix plutôt qu'une contrainte

La consommation de viande baisse chez les ménages français. L’inflation n’est pas toujours en cause.

Manger moins de viande relève du libre arbitre
© Orkun Orcan

La consommation de viande baisse en France. L’inflation n’est pas l’unique raison. Cette tendance baissière est enclenchée depuis plusieurs années. Les achats des ménages en viande libre-service ont reculé de 0,8 % entre 2021 et 2022. Pour la période 2022-2023, le repli devrait être plus mesuré (-0,2 %) selon une enquête NielsenIQ Scantrack et Homescan. « Toutefois, l’inflation pourrait accélérer certaines transformations », a expliqué Nicolas Riant, Associate Manager chez NielsenIQ, à l’occasion d’un webinaire le 20 juin 2023.

Santé et cause animale en 2021

En 2021, la baisse de la consommation de viande de bœuf était plus la conséquence d’une prise de position. Acheter moins de viande relevait d’un libre choix souvent en lien avec le développement durable, la protection de l’environnement ou un intérêt pour la cause animale. Peu de reports sur d’autres protéines animales avaient été constatés.

Plus de report vers d’autres protéines animales en 2022

La tendance était différente en 2022, les ménages consommaient moins de viande de bœuf mais procédaient à plus d’arbitrages en la remplaçant par d’autres protéines animales. Presque un ménage sur deux qui procédait à ce report se tournait vers des œufs ou de la charcuterie. Environ 27 % des ménages remplaçaient la viande de bœuf par une autre viande, souvent blanche. Enfin, 25 % des ménages consommaient des conserves de poisson plutôt que de la viande de bœuf.

Lire aussi : Viande rouge, huile d’olive, fruits : ces produits pénalisés par l’inflation

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio