Aller au contenu principal

Les importations de lait de consommation ont diminué

En 2017, le lait de consommation français a renforcé son excédent commercial, grâce à une diminution des importations de 26,7 % par rapport à 2016.

En 2017, le marché du lait de consommation a généré un chiffre d'affaires de 2,2 milliards d'euros, en grande distribution.
© DR

L’année dernière, les acteurs du lait de consommation ont réussi à renforcer leur excédent commercial, les importations ayant diminué. Le solde de la balance commerciale est ainsi passé de 184 millions de litres en 2016 à 218 millions de litres en 2017, soit une hausse de 18,7 %. Les importations ont diminué de 26,7 % entre 2016 et 2017 à 124 millions de litres, et de 45 % sur deux ans depuis 2015. « La raison de cette baisse est à voir du côté du choix des distributeurs et des consommateurs de privilégier le lait de consommation français », a expliqué Yves Legros, président de Syndilait, à l’occasion d’une conférence de presse le 15 mai dernier.

Selon le syndicat, le lancement du logo « lait collecté et conditionné en France » en 2014 aura permis aux consommateurs d’orienter leurs achats vers un lait d’origine France. Il est à ce jour présent sur 60 % des bouteilles et briques de lait proposées dans le commerce. Les professionnels ont également lancé un logo complémentaire en 2017 pour les autres produits laitiers transformés. Au total, 3,15 milliards de litres de lait de consommation en 2017 ont été consommés par les Français l’année dernière, dont 2,4 milliards achetés en grande distribution, représentant un chiffre d’affaires d’environ 2,2 milliards d’euros sur ce circuit. « Toutes les initiatives prises pour une meilleure rémunération de la filière vont dans le bon sens », indique Yves Legros, faisant référence au lancement entre autres de la démarche C’est qui le patron ? !. En matière de valorisation, il y a encore du chemin à parcourir, considère le syndicat. « Nous estimons que si le lait n’est pas à 1 euro, il y a quelqu’un dans la filière qui perd de l’argent », ajoute Yves Legros.

Les plus lus

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Frédéric Chartier, président du groupement de producteurs Armor œufs depuis avril 2022.
Armor Œufs : « Nous avons pour objectif d’atteindre 7 millions de poules pondeuses pour 2030 »

Le groupement de producteurs Armor Œufs a tenu son Assemble générale début avril. L’occasion pour Les Marchés d’échanger avec…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio