Les Français ont une carte à jouer en Afrique
Aujourd’hui, aux côtés des Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine), l’Afrique peut s’enorgueillir d’enregistrer des niveaux de croissance supérieurs à la plupart des pays occidentaux. Selon la Banque africaine de développement, la croissance en Afrique subsaharienne devrait être de 5,25 % en 2013. Au Nigeria par exemple, le PIB a crû de 6,9 % en 2012. Alors que le Brésil, l’Argentine, la Nouvelle-Zélande ou la Chine s’y intéressent déjà depuis quelques années, les industriels français commencent à regarder l’Afrique d’un nouvel œil. Entre 2010 et 2011, les exportations françaises vers l’Afrique subsaharienne ont progressé de 12,56 %, selon Ubifrance*. Les produits à base de cacao, les graisses et huiles, les préparations de viande, les produits laitiers ont enregistré notamment les plus fortes progressions. Les pays les plus attractifs ont été le Kenya, le Nigeria, l’Angola, le Burkina Faso ou encore la Guinée-Bissau. Pour l’heure, ce sont surtout des multinationales qui s’y sont implantées, de Nestlé à Coca-Cola en passant par Lactalis ou encore de grands brasseurs comme SAB Miller.
Mais l’un des enjeux majeurs reste le développement de l’agriculture africaine. Et les Français ont une carte à jouer dans ce domaine. Dans son projet « Cap 2018 », Sofiprotéol se dit intéressé par l’Afrique subsaharienne pour le développement international de ses filières oléagineuses.
* voir le document d’Ubifrance dans la rubrique « Les + » sur www.lesmarcheshebdo.fr.