Les abattoirs jugent le commerce de la viande bovine très morne
Les abattoirs se disent pris en étau entre le manque d’offre de bovins qui soutient les prix, et le manque de demande en aval qui limite les commandes.
Les abattoirs se disent pris en étau entre le manque d’offre de bovins qui soutient les prix, et le manque de demande en aval qui limite les commandes.
Ce mois de février est difficile pour les entreprises de la viande bovine. Après un mois de janvier traditionnellement dans l’ombre des promos sur le porc, l’ambiance commerciale du moment ne semble pas satisfaisante aux dires des opérateurs de l’abattage-découpe. Plusieurs évoquent des stocks, en catégoriel, qui s’étoffent. Avec des températures plutôt douces par rapport aux moyennes saisonnières, les consommateurs ne sont pas très portés sur les pot-au-feu et bourguignons, ce qui pénalise le commerce des avants. Pour autant, ce n’est toujours pas la saison des arrières. En produits élaborés, si la consommation reste régulière, les GMS ont néanmoins fait pression pour obtenir des baisses de prix de 2 à 4 %.
Les prix des vaches laitières progressent encore
Dans ce contexte, les prix des vaches allaitantes ont eu tendance à plafonner, fin janvier et début février. En semaine 6, ils se sont un peu raffermis. Les limousines se tassent, les Blondes résistent, les Charolaises stagnent. Les cotations des vaches laitières et mixtes progressaient encore en semaine 6. Il faut dire que l’offre reste très modérée. Ce qui conduit de nombreux outils à ralentir la cadence, toujours sur un rythme de 4 jours travaillés voir moins. Les abattages de gros bovins reculaient encore de 0,6 % en semaine 6 selon les remontées Normabev, avec une baisse de 3,3 % en vaches viande et 3,2 % en mixtes et laitières. Une tension qui profite toujours aux JB, dont les abattages progressent de 1 % et les prix restent fermes.