Les abattages de gros bovins chutent, les prix se reprennent
Les abattages de vaches reculent fortement, mais ceux de jeunes bovins sont bien plus dynamiques. Les prix des animaux se redressent à l’approche de la rentrée.
Les abattages de vaches reculent fortement, mais ceux de jeunes bovins sont bien plus dynamiques. Les prix des animaux se redressent à l’approche de la rentrée.
Ce sont près de 9 700 vaches de moins qu’un an plus tôt qui ont été abattues en juillet dernier, selon les données d’Agreste. Les abattages de vaches allaitantes ont notamment reculé de 11,6 %, tandis que ceux de vaches laitières étaient inférieurs de 4,2 % à leur niveau de l’an dernier. Toutes les catégories d’animaux sont concernées par la baisse, hormis les jeunes bovins mâles de 8 à 24 mois dont les abattages se sont un peu redressés en juillet (+4,8 %), ce qui permet à peine de stabiliser la production en cumul sur les sept premiers mois de l’année (+0,5 %). La tendance baissière observée en juillet est restée la même en août. Selon les premières remontées Normabev communiquées par Interbev, les abattages de vaches viande ont chuté de 13,5 % et ceux de mixtes et laitières de 22 % en cumul sur les semaines 31 à 34. Les abattages de jeunes bovins progressaient de 11 %, la baisse globale étant chiffrée à -9,9 %.
Les prix rejoignent leur niveau de l’an dernier
Du côté des cotations des bovins, la tendance est à la reprise, après le creux estival. A 5,15 €/kg en semaine 34, le prix moyen pondéré des bovins a gagné 7 centimes en trois semaines et retrouve son niveau de l’an dernier, même période. La vache R reste 3,4 % au-dessus de son cours de la semaine 34 de 2022. Les prix de la vache O et le JB sont en revanche respectivement 2,6 % et 1,4 % sous leur niveau de l’an dernier. La demande était très dynamique en vaches laitières pour préparer la rentrée, les cours des allaitantes se montraient fermes et même les JB Viande se reprenaient après 11 semaines de baisse, dans un contexte européen peu fourni.