Le chevreau, l’autre star de pâques
Dans les pays méditerranéens et en Poitou-Charentes, pour Pâques, l’agneau laisse la place au chevreau dans les assiettes. L’année dernière, plus d’un tiers des animaux avaient été abattus avant les fêtes pascales. Comme la conjoncture laitière est négative, avec une production trop abondante, les éleveurs n’ont pas gardé les chevrettes, ce qui s’est soldé par des abattages en hausse de 5 % pour les chevreaux en 2010 et de 9 % pour les chèvres. Le marché demeure par ailleurs très confidentiel. Ainsi à Rungis sont vendues seulement 245 tonnes, soit 6 % de la production. Les ventes se font en effet principalement soit à l’exportation vers la Méditerranée, soit directement au consommateur (via la marque régionale Poitou-Charentes).