Le café et le sucre sont lestés par le réal
Le cacao est resté ferme la semaine dernière. Ses cours ont même atteint à Londres leur plus haut niveau en quatre ans, toujours aidé par des craintes sur l'offre en Afrique de l'Ouest. Le cacao échangé à New York a réussi à se maintenir, malgré un peu de pression en début de semaine. Les inquiétudes sur l'offre ghanéenne ont continué de soutenir les cours. Du côté de la Côte d'Ivoire, l'offre semble satisfaisante, mais les livraisons de fèves dans les ports du pays s'amenuisent et sont désormais en retard par rapport à l'année dernière.
Dans le même temps, les tarifs du café n'ont pas réussi à se reprendre, lestés notamment par un affaiblissement du réal. Les prix de l'arabica échangé à New York sont tombés mercredi à leur plus bas niveau en depuis janvier 2014, ils ont perdu près de 45 % depuis leur pic de juin 2014, sous l’effet des estimations d'une meilleure récolte au Brésil. A cela s'ajoute une baisse du réal, qui pèse sur les prix. De plus, le phénomène climatique El Nino pourrait aussi avoir un effet positif sur les récoltes brésiliennes de l'année prochaine.
Les cours du sucre ont quant à eux poursuivi leur baisse, atteignant jeudi à Londres et à New York leurs plus bas niveau depuis six ans, à respectivement 345,10 $/t et 11,83 cents la livre. Le dernier accès de faiblesse semble être le résultat de la pression renouvelée de la baisse du réal sur les cours.