L'attention braquée plus sur les cultures que le marché
L’évolution des prix reste dépendante de celle des perspectives variables des cultures. Après avoir atteint les plus hauts depuis un an lundi, les cours du blé ont reculé hier à Chicago, le maïs enregistrant aussi une détente. Il faut y voir les effets d’un rapport de l’USDA sur l’avancée des cultures jugées bonnes à très bonnes à 64 % pour le blé, contre 63 % la semaine dernière alors que le maïs accusait aussi une détente en raison de quelques prises de bénéfices, les interrogations demeurant à propos des quantités de maïs US qui seront disponibles. En Europe, la Commission a ajusté sa prévision de rendement de blé, la portant à 6,10 qx/ha contre 6,05 le mois dernier, soit une hausse de 8,6 % par rapport à l’an dernier. Ce n’est pas un argument de soutien des prix qui restent très volatils sur Euronext alors que dans l’hexagone, où les premières coupes d’orge d’hiver ont commencé dans le Sud Loire, les travaux des champs prennent la place du marché. Les exportations sont au point mort mais la France aura confirmé ses bons résultats en affichant à une semaine de la fin de campagne 9,37 Mt sorties vers les pays tiers soit près de la moitié du bilan communautaire.